Algérie

Les brèves



-Docu-fiction sur Cheikh Abdelkrim El Maghili : Premier tour de manivelle  à  Taghit Le premier tour de manivelle d'un documentaire-fiction sur la vie et l'œuvre de cheikh Abdelkrim El Maghili Tilmssani a été donné, hier, par le wali de Béchar à  Taghit. Cette œuvre cinématographique de 70 minutes, produite par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture  islamique», vise à  «faire connaître cette illustre personnalité qui a contribué au rayonnement de l'Islam à  travers les pays du Sahel», a précisé le scéariste et réalisateur de ce documentaire-fiction, Larbi Lakehal. Abdelkrim El Maghili Tilmssani est né à  Tlemcen en 1425. Il fut l'un des grands érudits du monde musulman et l'un des brillants élèves de Sidi Abderrahmane Thâalibi à  Alger et de Ben Yahia Yadir à  Béjaïa. Il s'installa dans la région du Touat, où il prit une part importante dans l'enseignement et la vulgarisation des préceptes de l'Islam au sein des populations des pays du Sahel, notamment au Mali. Cheikh El Maghili fut aussi un grand voyageur, il visita l'ensemble de la région du Touat et fit des séjours dans plusieurs villes des pays du Sahel, notamment à  Kano, Kaghan, le pays de Takrour, avant de revenir dans le Touat, où il mourut le 17 février 1504. Sa sépulture est à  Zaouiet Cheikh, dans la commune de Zaouiet Kounta, wilaya d'Adrar. Des acteurs de renommée nationale, à  l'exemple de Abdenour Chalouch et Hocine Salah, campent les rôles principaux de ce documentaire-fiction, troisième grande production du cinéaste Larbi Lakehal auteur de L'épopée de la résistance du Sud-Ouest, qui traite de l'histoire de la résistance des populations du sud-ouest du pays à  la pénétration coloniale française, de 1850 à  1934, et le documentaire Histoire des mines algériennes. Pour les besoins du tournage, le réalisateur a procédé à  la construction d'un village africain, dont la conception et la mise en place ont été assurées par le décorateur Salah Boungab, qui a fait appel, pour sa réalisation, à  de jeunes artisans de la région de Taghit.    -Journées théatrales de Tindouf : El Moudja le prix Darâa d'or La troupe El Moudja de Mostaganem a remporté le prix  Darâa d'or (nom d'un habit traditionnel masculin local) lors des premières  journées théâtrales de Tindouf, clôturées vendredi 31 décembre. El Moudja a été récompensée du Darâa d'or masculin, doté d'un montant de 250 000 DA, pour sa pièce Houb aân bouaed (Amour à  distance) du réalisateur Boudjemâa Djilali. L'histoire de cette pièce tourne autour de l'amour perdu d'un prince qui s'est épris d'une princesse sans l'avoir rencontrée, et pour laquelle il livrera une guerre à  ses (princesse) parents, mais mourra sans avoir pu la voir. La représentation, d'une heure et demie environ, a captivé l'attention du public pour l'audace du thème et la qualité de sa mise en scène et de son interprétation. La cérémonie de clôture a été une occasion d'honorer les troupes participantes venues des wilayas de Mostaganem (El Moudja), Bordj Bou Arréridj (El Tedj), Adrar (Fen El Khachaba), Oran (El Istijmem), Tamanrasset (Rokh El Masreh) et celle de Tindouf. Un vibrant hommage a été aussi rendu au regretté dramaturge algérien Abdelkader Alloula, dont ces journées théâtrales ont porté le nom, ainsi qu'à des figures culturelles de la région, à  leur tête le comédien Abdelhalim Zeribaa qui a à  son actif plusieurs participations à  des séries télévisées, des films historiques et des pièces théâtrales, et aux encadreurs des ateliers consacrés  aux techniques du 4e art, tenus en marge de cette rencontre.


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