Algérie

Les Bourses s'enfoncent dans le rouge Les Marchés s'alarment



Les Bourses européennes ont ouvert en baisse et s'enfonçaient rapidement dans le rouge, hier matin, les marchés s'alarmant d'un possible blocage des négociations sur la dette aux Etats-Unis, tandis que la crise en zone euro risque de s'aggraver.
A Paris, le CAC 40 cédait 2,48% à l'ouverture, évoluant sous le seuil des 3000 points et accélérant ses pertes après une ouverture en repli de 0,70%, tandis qu'à Francfort le Dax chutait de plus de 3% après une heure de cotation. Londres de son côté a ouvert en repli de 1,24%.
Paris: le CAC en baisse, plombé par les problèmes de dette
La Bourse de Paris perdait du terrain, hier, dans les premiers échanges et s'installait sous les 3000 points (-1,28%), fragilisée par la persistance de la crise en zone euro et redoutant désormais un blocage politique des négociations sur la dette aux Etats-Unis Dans les premiers échanges, l'indice CAC 40 perdait 38,25 points à 2958,76 points, après avoir déjà abandonné 0,44%, vendredi.
Aucune valeur du CAC 40 n'était dans le vert et les titres des banques, en première ligne des craintes sur la dette, reculaient nettement. BNP Paribas perdait 1,66% à 27,60 euros, Crédit Agricole 1,58% à 4,31 euros et Société Générale 2,31% à 16,28 euros. Dexia chutait de 7,48% à 0,27 euro. Axa cédait 1,40% à 9,38 euros. Le groupe et trois autres assureurs seraient candidats au rachat de Gan Assurances, filiale de l'assureur mutualiste français Groupama, qui traverse une passe financière difficile, selon le Journal du Dimanche. Legrand lâchait 2,32% à 23,20 euros après avoir vu la recommandation sur son titre abaissée à "neutre", contre "surperformer" auparavant, par les analystes de Credit Suisse.
Areva perdait 1,65% à 20,27 euros. Le groupe va supprimer 1.300 emplois en Allemagne et fermer deux sites, affirme l'hebdomadaire Der Spiegel samedi, soit plus que les 800 évoqués jusqu'à présent par la presse française. Enfin, Arkema (-2,96% à 40,64 euros) a annoncé l'acquisition de deux sociétés chinoises produisant des polyamides de spécialités, Hipro Polymers et Casda Biomaterials, pour 365 millions de dollars au total (270 millions d'euros).
La Bourse de Madrid creuse ses pertes au lendemain des élections
La Bourse de Madrid creusait ses pertes, hier matin, cédant 2% en milieu de matinée, au lendemain d'élections législatives remportées largement par la droite, dans un contexte de crise de la dette européenne. Peu après l'ouverture, l'indice Ibex-35 des valeurs vedettes espagnoles reculait de 2,05% à 8.140,1 points, plombée notamment par les valeurs bancaires: Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation, reculait de 1,17% à 5,507 euros, BBVA perdait 1,89% à 5,81 euros et CaixaBank chutait de 2,79% à 3,694 euros.
Les autres valeurs souffraient aussi, notamment le numéro un du BTP ACS, qui cédait 3,08% à 23,48 euros, le constructeur Sacyr, qui plongeait de 3,88% à 4,412 euros et le géant énergétique Iberdrola, qui baissait de 2,73% à 4,739 euros.
Londres: le Footsie-100 en baisse de 1,24%
La Bourse de Londres évoluait en nette baisse, hier matin, avec les minières dans le rouge, alors que les craintes persistent sur la dette en zone euro et que la victoire de la droite en Espagne était largement anticipée.
Dans les premiers échanges, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdait 66,39 points, soit 1,24% par rapport à la clôture de vendredi, à 5296,55 points. "Le changement de gouvernement en Espagne durant le week-end, avec des élections qui ont marqué la défaite des socialistes, n'a pas vraiment enthousiasmé. Le verdict était largement attendu et était déjà pris en compte", a commenté Terry Pratt, courtier chez IG Markets.
Les minières étaient sous pression, à l'image de Fresnillo (-2,75% à 1.664 pence), Vedanta Resources (-2,28% à 987 pence) et Antofagasta (-2,14% à 1.053 pence). De même pour les banques, en particulier Royal Bank of Scotland (RBS), qui perdait 2,77% à 20 pence, et Barclays, en 1,74% à 163,5 pence. Centrica tirait en revanche son épingle du jeu, prenant 0,48% à 290,3 pence, après avoir annoncé un accord stratégiques avec le norvégien Statoil.
Le groupe énergétique britannique va acquérir des actifs de production de pétrole et de gaz en mer du Nord norvégienne et les deux groupes ont également signé un accord portant sur la fourniture de 50 milliards de mètres cubes de gaz au Royaume-Uni sur 10 ans à partir de 2015.
Francfort: le Dax en nette baisse, attend un sauveur pour la zone euro
La Bourse de Francfort accentuait ses pertes, hier matin, les investisseurs s'inquiétant toujours pour l'avenir de la zone euro et de nombreux analystes espérant une intervention de la Banque centrale européenne. A l'ouverture, l'indice Dax des trente valeurs vedettes de la place financière allemande a reculé de 3% à 5627,70 points avant de repasser sous la barre des 3% cinq minutes plus tard à -2,63%. Le MDax des valeurs moyennes perdait 2,22% à 8434,67 points. Côté entreprises, les financières étaient sous pression. L'agence de notation Moody's a estimé, hier, que les "risques s'étaient accrus significativement pour les banques allemandes" en raison de la crise de la dette. Commerzbank était dernière du Dax (4,20% à 1,39 euros). Deutsche Bank perdait 3,38% à 26,05 euros. Volkswagen reculait de 2,17% à 119,65 euros. Son patron Martin Winterkorn a estimé que "2012 serait clairement plus difficile", notamment en Europe, après une année 2011 record pour le premier constructeur automobile européen, dans une interview au Handelsblatt.
Lufthansa perdait 2,49% à 8,74 euros. Le patron de sa division fret, Lufthansa Cargo, a déclaré qu'il gelait ses projets d'investissements à Francfort (ouest) tant qu'une décision judiciaire définitive sur l'interdiction des vols nocturnes sur son principal n'ud de trafic n'était pas tombée, dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Deutsche Post reculait de 2,35% à 10,85 euros. Selon plusieurs médias allemands, le groupe devrait bientôt abandonner son activité à bas coût First Mail, suite à une décision de la justice lui interdisant de pratiquer des tarifs compétitifs.
Suisses : Le SMI toujours en baisse
La Bourse suisse a ouvert, sans surprise, en net repli, hier, à l'instar des autres places européennes. La persistance de la crise de la dette dans la zone euro préoccupe toujours les intervenants, qui redoutent maintenant l'échec d'un accord sur la dette aux USA. Peu après l'ouverture, le SMI perdait 0,79% à 5579,10 points, le SLI reculait de 0,98% à 831,18 points, le SPI abandonnait 0,85% à 5048,19 points. Côté nouvelles de sociétés, c'est pratiquement le calme plat, la saison des résultats trimestriels étant largement terminée. ZFS alimente cependant la chronique. Selon la presse alémanique, Josef Ackermann, actuel patron de la Deutsche Bank et vice-président de ZFS, pourrait prendre rapidement la présidence de l'assureur zurichois. Ce matin, Actelion (-0,5%) a annoncé un succès dans le litige qui l'oppose au japonais Asahi Kasei, mais persiste dans son intention de faire appel du jugement intervenu début mai.
Le retrait par l'autorité de santé américaine FDA de l'homologation du médicament Avastin de Roche (-1,3%) pour le traitement du cancer du sein pèse sur le titre, même si la nouvelle semblait déjà prise en compte par le marché.
Les autres défensives Nestlé (-0,2%) et Novartis (-0,7%) résistaient mieux que Roche.
Chez les blue chips, les plus mauvaises performances revenaient à Transocean (-3,3%), Sonova (-2,6%) et Swiss Life (-2,0%), sans informations spécifiques sur ces titres. On trouvait ensuite Swatch (-1,9%), Richemont, Clariant et Logitech (-1,7% chacune).
Credit Suisse (+0,3%) était le seul titre dans le vert, sans doute sur une reprise technique, après avoir perdu 9,3% la semaine dernière, plus mauvaise performance de l'indice phare. Sarasin (-1,5%) semble intéresser Julius Bär (-0,1%), qui a reconnu étudier plusieurs options, parmi lesquelles figure la banque bâloise. Celle-ci remplit les critères, a déclaré le CEO de Julius Bär Boris Collardi dans "Le Temps". Sarasin est détenue aux deux tiers par la banque néerlandaise Rabobank. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs de rachat circulent. Au SPI, Cham Paper Group (+0,3%) retient l'attention. Le fabricant de papier doit se restructurer et réduire ses effectifs, de 312 à 100 employés. L'entreprise a justifié cette mesure par la conjoncture et le franc fort.
Kardex (-2,3%) estime que la restructuration annoncée lors de la présentation des chiffres semestriels est en bonne voie, selon les déclarations du président du conseil d'administration Philipp Buhofer dans "Finanz und Wirtschaft". Walter Fust n'a pas l'intention de faire une offre sur Tornos (-0,6%), selon la presse. La semaine dernière, il a porté sa participation à plus de 20%.
Bourse de Tokyo: le Nikkei clôture en légère baisse de 0,32%
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance d'hier, en légère baisse de 0,32%. Les investisseurs se sont montrés attentistes face aux incertitudes entourant les problèmes budgétaires européen et américain.
A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes s'est ainsi effrité de 26,64 points à 8348,27 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a de son côté perdu 0,40%, abandonnant 2,90 points à 717,08 points.


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