Algérie

Les Bourses ralentissent et hésitent Marchés européens



Après trois séances de rebond, l'espoir d'une avancée décisive dans la résolution de la crise de la dette en zone euro perdait de la vigueur, les Bourses européennes oscillant, hier matin, entre une légère baisse et un équilibre précaire. Après une ouverture générale en baisse, de 1,09% à Paris, de 0,99% à Londres, de 1,21% à Francfort et de 1,46% à Milan, la tendance était très hésitante, Paris étant brièvement repassée dans le vert peu après et Francfort s'y maintenant difficilement. L'indice paneuropéen l'EuroStoxx 50 recule de 1,25%. La chancelière Angela Merkel a suggéré, la veille, que les bailleurs de fonds de la Grèce pourraient modifier partiellement le second plan de sauvetage conclu en juillet. Selon le Financial Times, des divergences ont émergé concernant cet accord. Citant des responsables européens, le quotidien croit savoir que sept pays voudraient que les détenteurs privés d'emprunts grecs passent plus de provisions.Les valeurs cycliques et bancaires pèsent sur la tendance, après avoir mené le rebond la veille. L'indice bancaire en Europe perd 3% et l'indice automobile 1,9%. Les analystes tablent sur une réduction du bilan de la banque.Le rendement de l'emprunt d'Etat allemand (Bund) à 10 ans baisse à 1,93% et l'euro se reprend légèrement autour de 1,3610 dollar.
Paris presque à l'équilibre, incertitudes sur la zone euro
La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre dans les premiers échanges (-0,01%), les investisseurs se montrant prudents quant à d'éventuelles mesures politiques liées au Fonds de secours européen (FESF) pour faire face à la crise de la dette en zone euro.
Peu après l'ouverture, le CAC 40 perdait 0,28 point à 3023,10 points. Il reste sur trois séances de hausse, dont un bond de 5,74%, la veille.
Les valeurs à suivre à la Bourse de Paris :
* CREDIT AGRICOLE suivra vraisemblablement le chemin tracé par BNP Paribas et Société générale en annonçant des mesures pour réduire la taille de son bilan et limiter ses besoins de financement en dollar, estiment des analystes et des sources proches de la banque.
* DEXIA. La banque franco-belge examine différentes possibilités pour renforcer son bilan mais exclut toute scission, a annoncé, avant-hier, son président à l'issue d'un conseil d'administration dont la tenue a alimenté de nombreuses spéculations.
* La SOCIéTé GéNéRALE cherche à vendre sa participation dans Newedge, sa filiale de produits dérivés codétenue avec le CRéDIT AGRICOLE, dans le cadre de son plan de cession d'actifs non stratégiques, a-t-on appris de sources proches du dossier.
* EDF devait approuver, hier, l'attribution de la fabrication de 32 générateurs de vapeur à Areva pour environ 1,1 milliard d'euros, rapporte La Tribune. Selon le quotidien, l'électricien public devrait également commander 12 générateurs à Toshiba-Westinghouse.
* RENAULT. Nissan va investir 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) dans la construction d'une usine au Brésil, susceptible de produire des voitures électriques, selon une source au fait du dossier.
Par ailleurs, Goldman Sachs a abaissé son objectif de cours sur Renault de 48 à 34 euros.
* PEUGEOT. Goldman Sachs a abaissé sa recommandation de "neutre" à "vendre" et son objectif de cours de 40 à 26 euros.
* AIR LIQUIDE. UBS ramène sa recommandation à neutre pour une question de valorisation.
Par ailleurs le groupe a annoncé qu'il renforçait son activité en Turquie avec un investissement de 60 millions d'euros dans la production de gaz avec le rachat de trois unités de production au groupe Petkim et la construction d'une usine d'ici au second semestre 2013.
* FRANCE TéLéCOM veut doubler son chiffre d'affaires dans la zone Afrique-Moyen-Orient à environ sept milliards d'euros, déclare aux Echos son directeur financier.
* La Commission européenne juge "contraire au droit de l'Union" la procédure d'attribution de canaux bonus à TF1, CANAL+ et M6 dans un avis motivé qu'elle adressera jeudi à la France, selon Les Echos.
* NEOPOST a annoncé, la veille, une hausse de 2,7% de son chiffre d'affaires au premier semestre (+5,9% hors effets de change). Le spécialiste des solutions de courrier a confirmé ses prévisions 2011 et lancé un plan d'optimisation de ses structures aux Etats-Unis et en Europe, qui devrait générer des économies annuelles de 7 à 8 millions d'euros à compter de 2013.
Londres: le Footsie en légère baisse, malgré le plongeon de Man Group
La Bourse de Londres était en légère baisse, hier matin, malgré le plongeon du fonds d'investissement Man Group, après un bond la veille de plus de 4% suscité par un regain d'optimisme sur une résolution de la crise de la dette en zone euro.
Peu après l'ouverture, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdait 15,41 points, soit 0,29% par rapport à la clôture de la veille, à 5278,64 points.
Après avoir profité du fort rebond du début de la semaine, les banques marquaient le pas: Lloyds Banking Group cédait 2,73% à 36 pence, Barclays 2,52% à 164,20 pence et HSBC 1,91% à 510,45 pence.
Man Group menait de loin le train des baisses, avec un plongeon de 18,74% à 195 pence, lourdement sanctionné dans la foulée d'un rapport d'activité faisant état d'une baisse de 6 milliards de dollars de ses fonds sous gestion en un trimestre.
Les minières reperdaient aussi une partie du terrain gagné, à l'instar d'Antofagasta (-2,57% à 1025 pence) et Vedanta (-2,34% à 1168 pence).
Les valeurs dites défensives étaient en revanche à la hausse, comme British American Tobacco (+1,22% à 2830,35 pence) ou Vodafone (+1,45% à 168,61 pence).
Le géant de la bière SABMiller gagnait pour sa part 0,92% à 2196 pence après avoir reçu le feu vert des autorités australiennes de la concurrence pour le rachat du brasseur Foster's pour 7,4 milliards d'euros.
Francfort indécise après la ruée sur les actions de la veille
La Bourse de Francfort a ouvert nettement dans le rouge, hier matin, réaction à un bond de plus de 5% la veille, mais a rapidement remonté la pente et évoluait proche de l'équilibre dans la matinée.
L'indice Dax des trente valeurs vedettes glissait de 0,23% à 5615,21, après une brève incursion dans le vert.
Après la ruée sur les actions, avant-hier, alimentées notamment par les espoirs d'un renforcement du fonds de secours européen FESF, les signaux étaient plus mitigés vendredi.
Des informations de presse sur une éventuelle plus forte implication des banques dans le sauvetage de la Grèce, que réclamerait plusieurs pays de la zone euro, desservaient les actions du secteur. Les valeurs financières s'étaient en outre envolées la veille.
Deutsche Bank lâchait 0,30% à 28,20 euros, Allianz, fort d'un important portefeuille d'obligations souveraines, perdait 1,48% à 69,14 euros et Commerzbank 1% à 1,97 euros.
Les valeurs industrielles avaient les faveurs des investisseurs (Beiersdorf +0,94% à 41 euros, Henkel +0,65% à 40,65 euros).


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