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Les Bourses européennes ouvrent en baisse



Les Bourses européennes ouvrent en baisse
Les Bourses européennes prolongent leur baisse hier en ouverture après le net recul de la semaine dernière, toujours affectées par les craintes sur la croissance en Chine et l'accès de défiance vis-à-vis des marchés émergents.L'attente d'une nouvelle réduction des achats d'actifs de la Réserve fédérale américaine lors de sa réunion cette semaine, ainsi que le resserrement des conditions de crédit en Chine qui fait craindre un ralentissement plus marqué encore de la croissance chinoise, pèsent sur le sentiment de marché. À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,32% à 4 148,17 points dans les premiers échanges. À Francfort, le Dax cède 0,4% et à Londres, le FTSE 1,17%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 recule de 0,14%. Les marchés européens avaient accusé vendredi leur plus forte baisse journalière en sept mois et effacé ce qui restait de leur avance depuis le début de l'année en raison des inquiétudes sur les économies et sur les devises des pays émergents, notamment de l'Argentine qui a laissé filer le peso.La Bourse de Madrid, particulièrement touchée avec une chute de 3,6% vendredi, cède encore 0,5%.A Paris, Veolia Environnement cédait 0,75% à 11,91 euros. Le groupe a annoncé avoir remporté un contrat de 64,5 millions d'euros pour la modernisation et la sécurisation de l'usine d'eau potable de la Roche, près de Nantes.Accor gagnait 0,87% à 35,26 euros. Le groupe hôtelier nommera au 1er mars Vivek Badrinath, transfuge de chez Orange, au poste de directeur général adjoint, pour piloter son offensive dans le numérique, érigée en priorité absolue.Altran reculait de 0,31% à 6,46 euros. Le groupe de conseil en technologies a annoncé la création d'une coentreprise en Chine avec son partenaire Launch Automotive Design, spécialisé dans le design automobile. Peugeot perdait 1,38% à 11,08 euros. Thierry Peugeot a indiqué ce week-end que la famille Peugeot veut "continuer à jouer un rôle important" au sein de PSA, même après l'entrée du Chinois Dongfeng au capital.Bouygues (-1,28% à 28,24 euros), se prononcera vendredi avec SFR, filiale de Vivendi (-0,49 à 19,28 euros), via leurs conseils d'administrations, sur le projet de mutualisation de leurs réseaux mobiles, selon le journal Les Echos. Eurotunnel prenait 0,16% à 8,14 euros. Dix-neuf ouvriers ont été intoxiqués au monoxyde de carbone alors qu'ils travaillaient dans le tunnel sous la Manche dans la nuit de samedi à dimanche. Leur état n'inspire pas d'inquiétude.Areva reculait de 2,20% à 18,90 euros. Le groupe nucléaire, via sa branche d'énergies renouvelables, prévoit de supprimer 160 emplois sur 660 dans ses deux usines en Allemagne dédiées à l'éolien en mer. LVMH cédait 0,60% à 123,45 euros. Sa chaîne de parfumeries Sephora a obtenu une saisine du Conseil constitutionnel sur la question du travail de nuit mais aussi sur celle du travail du dimanche.A Londres, Vodafone chute de près de 6,8% alors que l'américain AT&T a dit qu'il ne projetait pas d'offre de reprise sur l'opérateur télécoms britannique après des mois de conjectures.BG Group chutait de 11,71% à 1108 pence après avoir déclaré la force majeure en Egypte sur ses livraisons de GNL. ARM Holdings perdait 1,12% à 967 pence après l'annonce du départ de son président Sir John Buchanan pour des raisons médicales et la nomination de son successeur Stuart Chambers à compter du 1er mars. A Milan, Banco Popolare chute d'environ 15% après avoir annoncé une augmentation de capital pouvant aller jusqu'à 1,5 milliard d'euros, tout en ayant revu à la baisse ses projections de résultats 2013. Le câblo-opérateur néerlandais Ziggo perd 3,6% après l'annonce de son rachat par l'américain Liberty Global pour 34,53 euros par action, soit 10 milliards d'euros au total, un prix jugé décevant sur le marché . De plus, Ziggo lève 3,735 milliards d'euros de dette pour financer son rachat. En Allemagne, contre la tendance, Lanxess s'envolait de 8,16% à 48,70 euros après avoir annoncé le départ à fin février de son patron Axel Heitmann, qui sera remplacé au plus tard mi-mai par le directeur financier de Merck KGaA, Matthias Zachert. La perspective du départ de celui-ci était très mal accueillie, et l'action Merck, comme en miroir, chutait de 9,08% à 120,70 euros. Siemens s'appréciait de 0,51% à 96,80 euros. Selon le quotidien Handelsblatt plusieurs gros actionnaires veulent se mobiliser pour renverser Gerhard Cromme, chef du conseil de surveillance. Le conglomérat industriel réunit ses actionnaires en assemblée générale mardi. Sur le MDax des valeurs moyennes (-1,32% à 16 085,65 points), Metro lâchait 2,75% à 31,53 euros. Selon la presse, le groupe n'est plus le premier groupe de distribution allemand. Le groupe Schwarz, maison mère entre autres de Lidl, lui aurait ravi la place avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros plus élevé l'an dernier. Le Swiss Market Index (SMI) perdait 1,07%, à 8 113,75 points, le Swiss Leader Index (SLI) reculait de 1,15%, à 1 241,98 points, le Swiss Performance Index (SPI) abandonnait 1,03%, à 7 754,57. Les trente principales valeurs de la cote étaient toutes dans le rouge.Au SMI/SLI, Lonza (-3,7%) et Actelion (-3,0%) fermaient la marche, sur des prises de bénéfices, selon des intervenants. Actelion (+11,5%) et Lonza (+9,6%) ont en effet affiché jusqu'à présent les meilleures performances depuis le début de l'année. ABB (-1,8%) ne se remet toujours pas de son avertissement sur résultats. Le titre a affiché sur la semaine écoulée la plus mauvais performance du SMI, avec une chute de 8,2%. Les deux poids lourds pharmaceutiques Novartis (-0,9%) et Roche (-1,2%) évoluaient plus ou moins dans la moyenne du marché. Novartis publiera ses résultats annuels mercredi, Roche suivra jeudi. Les deux grandes banques UBS (-0,7) et CS (-1,0%) ont nettement plus mal évolué que la moyenne la semaine dernière, avec des reculs respectifs de quelque 6%. UBS pourrait devoir payer une amende de 180 à 200 mio CHF en Allemagne, dans une affaire d'évasion fiscale, a rapporté la presse du week-end. Zurich Insurance (-1,0%) a confirmé, par la voix du CEO Martin Senn, sa politique en matière de dividende. Nestlé (-0,9%) n'a reculé la semaine passée que de 1,2%, résistant nettement mieux que la moyenne. Parmi les valeurs vedettes, Transocean et Swiss Prime Site (-0,2%) limitaient les dégâts. Au SPI, Gottex (-10%) dévissait et s'octroyait largement la lanterne rouge de la matinée. Le spécialiste des fonds spéculatifs affichait fin décembre 2013 une fortune en baissé de 8,7% sur un trimestre.




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