Algérie

Les boulangers reviennent à la charge



Ça gronde du côté des boulangers. Leurs revendications, répétitives, ne sont pas toujours satisfaites. D'où cette nouvelle montée au créneau en vue de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de trouver les solutions les plus adéquates à une situation qui est devenue, selon les boulangers, intenable.Ça gronde du côté des boulangers. Leurs revendications, répétitives, ne sont pas toujours satisfaites. D'où cette nouvelle montée au créneau en vue de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de trouver les solutions les plus adéquates à une situation qui est devenue, selon les boulangers, intenable.
ContenuC'est Youcef Kalafat, président de la Fédération nationale des boulangers (FNB), qui a de nouveau exprimé de vive voix les préoccupations des boulangers. Lors d'une conférence depresse animée hier, il a expliqué dans ledétail les doléances de la corporation. Leconférencier a toutefois, et d'emblée, tenuà préciser que les boulangers ne revendiquentpas l'augmentation du tarif de labaguette de pain, mais qu'il s'agirait plutôtde revoir à la hausse la marge bénéficiaire. Une marge bénéficiaire qui n'a paschangé depuis des lustres, se plaignent lesboulangers.
Il semble même qu'il y a unrecul de la marge bénéficiaire et ce malgréle soutien de l'Etat au prix de la farine entant que matière première dans la fabrication du pain (2.000 DA le quintal). Faute de quoi il est évident que les professionnels de ce secteur extrêmement sensible vont recourir à l'augmentation du prix dupain. Car, comme il a été souligné hier,ils sont au bout de leur patience et à lalimite de l'explosion. "Les prix de tous lesintrants ont connu de multiples augmentations tout au long de ces dernièresannées" soulignent le conférencier commepour justifier, une fois de plus, la légitimitédes revendications avancées par les boulangers.
Youcef Kalafat a cité, entreautres, l'électricité, la levure, les cotisationsà la sécurité sociale ainsi que d'autresmatières entrant dans la fabrication dupain, à l'exemple de l'huile. Il a reprochéaux pouvoirs publics de trainer le pas dès lors qu'il s'agit de trouver des réponses et des solutions alors que dans d'autres secteurs ce n'est pas le cas puisqu'il a été fait preuve de célérité pour éviter les situations conflictuelles. Nombreux sont les boulangers qui soutiennent mordicus qu'ils sontdéficitaires. D'où cet appel de pied de la Fédération des boulangers. Il faut dire que cette situation perdure depuis de longues années déjà. Kalafat a, lui-même, indiqué, à maintes reprises, que des milliers de boulangeries ont baissé rideau.
Une fois il a cité le chiffre de 3.000 boulangers qui ont mis la clé sous le paillasson durant la seule année 2017 et ce à cause de cet inextricable situation et de la sourde oreille des pouvoirs face à leurs légitimes revendications. Il est à noter que c'est pas la première fois que la Fédération des boulangers pointe en première ligne pour exprimer la colère des boulangers. Il y a quelques mois ces derniers ont augmenté de manière unilatérale le prix de la baguette de pain qui a alors été vendue dans certaines wilayas à 15 DA alors que son prix officiel est de 7,5 dinars pour le pain ordinaire et de 8,5 dinars pour le pain amélioré. Les pouvoirs publics avaient alors réagi vivement en sanctionnant les boulangers auteurs de ces augmentations. Des augmentations qui n'ont pas, précisons- e, l'aval de la Fédération.
ContenuC'est Youcef Kalafat, président de la Fédération nationale des boulangers (FNB), qui a de nouveau exprimé de vive voix les préoccupations des boulangers. Lors d'une conférence depresse animée hier, il a expliqué dans ledétail les doléances de la corporation. Leconférencier a toutefois, et d'emblée, tenuà préciser que les boulangers ne revendiquentpas l'augmentation du tarif de labaguette de pain, mais qu'il s'agirait plutôtde revoir à la hausse la marge bénéficiaire. Une marge bénéficiaire qui n'a paschangé depuis des lustres, se plaignent lesboulangers.
Il semble même qu'il y a unrecul de la marge bénéficiaire et ce malgréle soutien de l'Etat au prix de la farine entant que matière première dans la fabrication du pain (2.000 DA le quintal). Faute de quoi il est évident que les professionnels de ce secteur extrêmement sensible vont recourir à l'augmentation du prix dupain. Car, comme il a été souligné hier,ils sont au bout de leur patience et à lalimite de l'explosion. "Les prix de tous lesintrants ont connu de multiples augmentations tout au long de ces dernièresannées" soulignent le conférencier commepour justifier, une fois de plus, la légitimitédes revendications avancées par les boulangers.
Youcef Kalafat a cité, entreautres, l'électricité, la levure, les cotisationsà la sécurité sociale ainsi que d'autresmatières entrant dans la fabrication dupain, à l'exemple de l'huile. Il a reprochéaux pouvoirs publics de trainer le pas dès lors qu'il s'agit de trouver des réponses et des solutions alors que dans d'autres secteurs ce n'est pas le cas puisqu'il a été fait preuve de célérité pour éviter les situations conflictuelles. Nombreux sont les boulangers qui soutiennent mordicus qu'ils sontdéficitaires. D'où cet appel de pied de la Fédération des boulangers. Il faut dire que cette situation perdure depuis de longues années déjà. Kalafat a, lui-même, indiqué, à maintes reprises, que des milliers de boulangeries ont baissé rideau.
Une fois il a cité le chiffre de 3.000 boulangers qui ont mis la clé sous le paillasson durant la seule année 2017 et ce à cause de cet inextricable situation et de la sourde oreille des pouvoirs face à leurs légitimes revendications. Il est à noter que c'est pas la première fois que la Fédération des boulangers pointe en première ligne pour exprimer la colère des boulangers. Il y a quelques mois ces derniers ont augmenté de manière unilatérale le prix de la baguette de pain qui a alors été vendue dans certaines wilayas à 15 DA alors que son prix officiel est de 7,5 dinars pour le pain ordinaire et de 8,5 dinars pour le pain amélioré. Les pouvoirs publics avaient alors réagi vivement en sanctionnant les boulangers auteurs de ces augmentations. Des augmentations qui n'ont pas, précisons- e, l'aval de la Fédération.


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