Algérie

Les bons repères de l'Algérie


«La gestion intégrée des ressources en eau : rôle, organisation et traitement de la mesure» est le thème d'un colloque international organisé hier au Centre de formation de personnels handicapés (CNFPH) à Constantine. Où en est-on aujourd'hui et quelles perspectives pour l'avenir ' Quels efforts doit-on faire encore et dans quel sens '
Autant de questions auxquelles les participants tenteront de répondre au courant de cette manifestation, organisée par l'Agence de Bassin Hydrographique Constantinois-Seybousse-Mellegue et qui s'inscrit dans la perspective d'une bonne compréhension des systèmes naturels, la connaissance des risques liés à l'eau et à son utilisation ainsi que la mise en 'uvre de mécanismes d'information, de sensibilisation et de concertation. Pour y arriver, il faut avoir accès à des données précises et donc avoir une maîtrise des systèmes de mesure et de comptage.
Notons que le Bassin Hydrographique Constantinois-Seybouse-Mellegue couvre une superficie de 43 000 km2. Il englobe 14 wilayas dont 9 en totalité. Il s'agit d'Annaba, El Tarf, Skikda, Jijel, Constantine, Guelma, Souk-Ahras, Oum El Bouaghi, Mila et 5 wilayas partiellement que sont Batna, Béjaïa, Khenchela, Sétif et Tébessa. Le Bassin Hydrographique Constantinois-Seybousse-Mellegue comporte cinq bassins principaux.
L'événement a réuni des représentants des administrations, des organismes chargés de la mesure, de la gestion de l'eau ou de la communication, des représentants des collectivités locales et de l'université Mentouri de Constantine. Quant aux thèmes débattus, ils avaient trait notamment au contexte général de la gestion intégrée, l'évaluation des ressources et des prélèvements : état des réseaux et objectifs, l'évaluation des usages et des besoins en eau, ainsi qu'au suivi de la qualité de l'eau et des pollutions : état des réseaux et objectifs.
Ceci en définissant le cadre réglementaire de la gestion intégrée de l'eau régi par la création de cette agence entrant dans le cadre du décret exécutif de janvier 2010 relatif au plan directeur d'aménagement des ressources en eau et au plan national de l'eau.
Par ailleurs, les experts ont indiqué que les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards m3, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (Nord) et 5,2 milliards m3 dans le Sud (superficielles et souterraines), ce qui veut dire que notre pays a largement dépassé les critères établis par la Banque mondiale en matière d'accès à l'eau potable avec un taux national de raccordement de plus de 93%. Pour ce qui est de la qualité de service et le service public de l'eau, ils sont et restent une priorité, autant à travers une meilleure qualité de l'eau que par une disponibilité régulière et à un prix soutenu par l'Etat.


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