Algérie

Les bons offices de l'Algérie



La situation politique au Mali continue de susciter le plus grand intérêt en Algérie. Alger reste très préoccupée par la situation dans ce pays frontalier qui connaît une forte instabilité.La situation politique au Mali continue de susciter le plus grand intérêt en Algérie. Alger reste très préoccupée par la situation dans ce pays frontalier qui connaît une forte instabilité.
C'est dans ce cadre que le ministre malien des Affaires étrangères effectuera bientôt une visite en Algérie. Cette visite sera suivie par celle du chef de la mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). C'est sans doute une mission de bons offices qui sera entamée par l'Algérie en vue de se pencher sur la situation chaotique que traverse ce pays. Le Mali vit dans une instabilité chronique depuis de très nombreuses années. Une situation accentuée par la multiplication des coups d'Etat. L'Algérie, pays frontalier avec ce pays, a tout fait pour stabiliser la situation et a fait plusieurs médiations entre les différents belligérants.
Cette médiation a été notamment couronnée par la signature en 2015 de l'"Accord d'Alger " : un accord qui a mis fin à une terrible guerre civile, mais qui, sur le terrain, est loin de connaître une application conforme aux souhaits de nombreuses parties au Mali. En somme cet accord, qui devait faire régner la paix dans ce pays, n'est pas appliqué. Presque six années après sa conclusion, il demeure le seul cadre à même d'amener les différentes parties à trouver un consensus pour des solutions délicates que vit ce pays. Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, aura donc des entretiens avec le chef de la diplomatie malienne ainsi que le chef de la Minusma. Des discussions qui porteront, en partie, sur la nécessité de relancer l'Accord d'Alger et sur les voies et moyens de consolider la paix dans ce pays. Ce n'est pas, d'ailleurs, la première fois que l'Algérie essaye de mettre tout son poids dans la balance pour favoriser la paix au Mali.
Plusieurs fois, et outre l'Accord d'Alger conclu dans la capitale algérienne, Alger a joué le rôle du médiateur et ce à chaque fois que les circonstances politiques l'exigent. L'ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a ainsi effectué plusieurs visites depuis la prise de pouvoir par les militaires au Mali et le renversement du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Il s'est aussi rendu dans ce pays il y a quelques mois suite à un nouveau coup d'Etat ou ce que le observateurs ont appelé le coup d'Etat dans le coup d'Etat. Le coup de force qui a mis fin au pouvoir du Président de la transition, Bah Ndaw, et de son Premier ministre. L'Algérie a toujours invité les différents acteurs maliens à "préserver les acquis obtenus jusqu'à présent et à construire le consensus nécessaire autour des réforme essentielles nécessaires". Tout aussi important, la mise en oeuvre de l'Accord de paix et de réconciliation, qui a pris un nouvel élan récemment, "doit être encore accélérée", a déclaré il y a quelques mois l'ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum.
C'est dans ce cadre que le ministre malien des Affaires étrangères effectuera bientôt une visite en Algérie. Cette visite sera suivie par celle du chef de la mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). C'est sans doute une mission de bons offices qui sera entamée par l'Algérie en vue de se pencher sur la situation chaotique que traverse ce pays. Le Mali vit dans une instabilité chronique depuis de très nombreuses années. Une situation accentuée par la multiplication des coups d'Etat. L'Algérie, pays frontalier avec ce pays, a tout fait pour stabiliser la situation et a fait plusieurs médiations entre les différents belligérants.
Cette médiation a été notamment couronnée par la signature en 2015 de l'"Accord d'Alger " : un accord qui a mis fin à une terrible guerre civile, mais qui, sur le terrain, est loin de connaître une application conforme aux souhaits de nombreuses parties au Mali. En somme cet accord, qui devait faire régner la paix dans ce pays, n'est pas appliqué. Presque six années après sa conclusion, il demeure le seul cadre à même d'amener les différentes parties à trouver un consensus pour des solutions délicates que vit ce pays. Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, aura donc des entretiens avec le chef de la diplomatie malienne ainsi que le chef de la Minusma. Des discussions qui porteront, en partie, sur la nécessité de relancer l'Accord d'Alger et sur les voies et moyens de consolider la paix dans ce pays. Ce n'est pas, d'ailleurs, la première fois que l'Algérie essaye de mettre tout son poids dans la balance pour favoriser la paix au Mali.
Plusieurs fois, et outre l'Accord d'Alger conclu dans la capitale algérienne, Alger a joué le rôle du médiateur et ce à chaque fois que les circonstances politiques l'exigent. L'ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a ainsi effectué plusieurs visites depuis la prise de pouvoir par les militaires au Mali et le renversement du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Il s'est aussi rendu dans ce pays il y a quelques mois suite à un nouveau coup d'Etat ou ce que le observateurs ont appelé le coup d'Etat dans le coup d'Etat. Le coup de force qui a mis fin au pouvoir du Président de la transition, Bah Ndaw, et de son Premier ministre. L'Algérie a toujours invité les différents acteurs maliens à "préserver les acquis obtenus jusqu'à présent et à construire le consensus nécessaire autour des réforme essentielles nécessaires". Tout aussi important, la mise en oeuvre de l'Accord de paix et de réconciliation, qui a pris un nouvel élan récemment, "doit être encore accélérée", a déclaré il y a quelques mois l'ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum.


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