Les blouses blanches voient rose

C'est une première à l'initiative de la faculté de médecine de Ben Aknoun, à Alger. Et ce, en collaboration avec les étudiants de première année, des médecins et l'association Nour Doha présidée par Mme Gacemi. Une bonne action entrant dans le cadre du «Mois rose».L'on y a organisé une journée d'information portant sur le cancer du sein à l'endroit des étudiants sous les auspices des docteurs Belamine, responsable à l'université de Ben Aknoun, Félilissa Khadidja (Pierre et Marie Curie du CHU Mustapha d'Alger) et Alloun. Les médecins, lors d'une communication didactique très intéressante de deux heures, ont mis l'accent sur un diagnostic précoce du cancer du sein et de son traitement.Aussi ont-ils exhorté les étudiants et étudiantes à ?uvrer pour une campagne en aidant les femmes à prendre la bonne décision de faire une mammographie, en répondant à toutes leurs questions et leur proposer une information précise et complète sur le dépistage. Le débat, enrichissant et bénéfique avec les étudiants, a permis de sensibiliser un peu plus les futurs médecins face à cette maladie qui est devenue un véritable problème de santé en Algérie.Les étudiants ont tenu à remercier les médecins qui les ont encadrés lors de cette journée et pour cette louable initiative. D'ailleurs, ils les ont sollicités pour organiser de nouvelles rencontres d'information et de sensibilisation. Il faut dire qu'une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie. Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes.Les traitements s'améliorent, mais le meilleur moyen de lutter contre cette maladie reste son dépistage précoce. C'est pourquoi les pays du monde entier dédient le mois d'octobre à la lutte contre le cancer du sein. L'objectif du «Mois rose» est de sensibiliser les femmes à se prêter à cet examen qui sauve des vies et permet de traiter la maladie avant que la tumeur n'évolue trop vite. Diagnostiqué à un stade précoce, le cancer du sein peut en effet être guéri dans 90% des cas.