Face à cette situation, le DLEP et le représentant de la CNL invoqueront les critères techniques de la réalisation, notamment le tort fait à ces bénéficiaires d?avoir investi les aides dans la restauration d?ouvrages existants au détriment d?une nouvelle construction. Pour ces raisons et d?autres liées à l?étendue du territoire, la réduction des moyens mis à la disposition des agents vérificateurs, qui ne permettent pas d?entretenir une certaine fluidité dans le traitement des dossiers, le payement des devis a été différé, pénalisant au passage ceux dont les travaux ne pouvaient avancer faute de crédits. Face à cette situation de blocage, les citoyens réclament une accélération de l?étude des dossiers et la mise à disposition des sommes retenues qui atteignent les 45 millions de DA, selon M. Mahboubi qui pilote l?opération au niveau du service de l?urbanisme, à la DLEP. Le directeur de la CNL précisera, pour sa part, que ce sont ainsi 6 000 aides de la première tranche qui ont été débloquées, 4 000 pour la deuxième et 1 500 pour la troisième. La liquidation des dossiers en instance avant leur présentation à la section locale pour approbation ne retient pas la célérité voulue pour mettre un terme aux réclamations qui surgissent ça et là. Et il faut croire que pour aplanir les difficultés que doivent surmonter les personnes qui ont adopté ce recours pour se loger, la présence d?une quelconque éminence est toujours recommandée. C?est ce que ne cessent de réclamer les habitants de la commune de Krakda, localité enclavée et déshéritée s?il en fut, à 69 km du chef-lieu, qui contestent la manière peu orthodoxe avec laquelle s?est faite la dernière répartition du quota des logements ruraux, accusant leurs élus de s?être servis au détriment des plus défavorisés.
Posté Le : 27/02/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokadem Slimane
Source : www.elwatan.com