Les biologistes demandent la révision de leur statut particulier

Les biologistes de la santé publique relevant des secteurs hospitaliers et sanitaires demandent la révision de leur statut particulier porté dans le décret exécutif n°11-152 du 3 avril 2011 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des biologistes de santé publique. Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, la section syndicale des biologistes de la santé d'Oran, affiliée à l'UGTA, demande une dérogation pour les grades pour les biologistes recrutés depuis 1990. En effet, selon l'article 17 du décret, «les fonctionnaires cités à l'article 16 ci-dessus sont rangés à l'échelon correspondant à celui qu'ils détiennent dans leur grade d'origine. Le reliquat d'ancienneté acquis dans le grade d'origine est pris en compte pour l'avancement dans le grade d'accueil».Vu cette lacune, les biologistes demandent une accélération du processus d'avancement par des dérogations pour les biologistes ayant plus de 10 ans d'ancienneté afin de leur permettre d'accéder au grade 2ème degré, catégorie 13 avec effet rétroactif de leur situation. Pour les biologistes ayant plus de 20 ans d'ancienneté, la section syndicale demande la possibilité d'accès pour ces spécialistes au grade de principal, catégorie 14 avec également effet rétroactif. Dans cette lettre, les biologistes revendiquent aussi une révision des indemnités dont l'indemnité de la technicité à 45% et l'instauration de l'indemnité d'encadrement, de documentation et d'astreinte qui sont inexistantes. Il est également question d'octroi de postes supérieurs pour les biologistes et la clarification de la structure du corps des biologistes dans les documents administratifs tels que la fiche de paye. Selon la représentante de la section syndicale, le statut particulier de 2011 a lésé ce personnel de la santé par rapport à la catégorie de classement. «Nous avons été déclassés de la 15-1 à la 11, alors que nous sommes des universitaires de bac+4 ayant une expérience de plus de 10 ans dans le domaine. Alors pourquoi ce déclassement '». Pour la représentante de la section syndicale, le régime indemnitaire est, par conséquent, inadéquat avec les autres confrères de la santé et doit être révisé.