Quelques mois seulement après l'évacuation des familles qui ont été relogées dans le cadre de la RHP, d'autres sont venues réoccuper les lieux pour bénéficier de logements.La cité populaire des Frères Abbes, plus connue par Oued El Had, connaît ces derniers mois un retour remarquable des bidonvilles. Plusieurs familles ont squatté les lieux situés en contrebas de la mosquée Omar Ibn Abdelaziz, du côté de l'oued Kelab, qui traverse la région. Cette situation inquiète de plus en plus les riverains, particulièrement ceux qui habitent à quelques mètres de ces nouvelles constructions.«Les responsables concernés n'ont mené aucune opération de nettoyage des endroits, après la démolition de ces constructions illicites suite à la dernière opération de relogement effectuée il y a environ trois ans. L'état des lieux est devenu catastrophique, à cause des gravats, des déchets, et des chiens errants», a déclaré l'un des habitants.Les riverains soutiennent que cet endroit est devenu le refuge des dealers et des cambrioleurs. Le phénomène des bidonvilles dans cette cité devient difficile à éradiquer face à la négligence et le laxisme des autorités locales, à leur tête la commune. Les services de cette dernière semblent ne donner aucune importance à ce phénomène en effectuant des visites sur le terrain, pour au moins recenser le nombre de constructions illicites, qui sont en hausse du jour en jour, et donner l'alerte pour empêcher leur propagation.Pourtant, c'est l'une des prérogatives de la commune et du maire. Lors de notre déplacement sur les lieux, nous avons constaté que plusieurs habitations ont été érigées dans les sites évacués d'Oued El Had. Plusieurs familles se sont octroyées le droit de s'installer dans les lieux, pour pouvoir bénéficier d'un logement social. «Les Constantinois ont été exclus de plusieurs opérations de relogement ces dernières années, à cause de ce phénomène scandaleux encouragé par les responsables locaux.Il est question de priorités ici. N'est-il pas temps d'agir fermement '», a regretté notre interlocuteur, qui affirme que les habitants sont exposés à toutes sortes de dérives à cause de ce phénomène. Il ajoute qu'il est devenu impossible de quitter sa maison de peur d'être cambriolé à n'importe quel moment. Malheureusement, les promesses des responsables locaux pour empêcher la réoccupation de ce genre de lieux et les exploiter pour des projets d'utilité publique n'ont jamais été concrétisées. La parenthèse de la RHP reste ouverte !
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Posté Le : 27/04/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yousra Salem
Source : www.elwatan.com