Algérie

Les Beaux-Arts accueillent le patrimoine immatériel


C'est dans le cadre enchanteur du Musée national des Beaux-Arts d'Alger et au milieu des ?uvres d'art constituant un inestimable patrimoine matériel, que M. Tim Curtis a symboliquement proclamé ouverte, hier matin, la 7e réunion annuelle des Centres de catégorie 2 activant dans le domaine du patrimoine culturel immatériel.Auparavant, le représentant de l'Unesco, chef de la section du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco et troisième secrétaire de la convention de 2003, avait, notamment, rappelé la disponiblité de l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture aux projets en commun.
Avant l'ouverture de cette réunion de deux jours (2 et 3 septembre 2019) qui se déroule à huis clos, M. Slimane Hachi, directeur général du Crespiaf, avait invité les sept directeurs généraux des sept centres, les membres des sept délégations et tous les présents, à un «pot de l'amitié» au jardin et à la terrasse du Musée des Beaux-Arts.
Sept pays participant ainsi à cette réunion à Alger, à savoir l'Algérie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Iran, la Bulgarie et le Pérou.
La rencontre est organisée par le Centre régional à Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (Crespiaf), sous l'égide de l'Unesco et en collaboration avec elle.
La réunion vise, notamment, à présenter les récents développements de la vie de la convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ainsi qu'à examiner différents sujets intéressant l'application quotidienne de la convention de 2003 par les sept Centres de catégorie 2 dans les sept pays en réunion.
Les Centres de catégorie 2 placés sous l'égide de l'Unesco (comme celui d'Alger), sont établis et financés par les Etats membres afin de contribuer à la réalisation des objectifs de l'Unnesco par le biais d'activités mondiales, régionales, sous-régionales ou interrégionales.
Juridiquement, ils ne font pas partie de l'Organisation, mais lui sont associés par des accords officiels entre l'Unesco et l'Etat membre qui héberge le centre situé toujours dans sa capitale.
Ces centres sont destinés à servir de centres internationaux ou régionaux et de pôles d'expertise ou d'excellence afin de fournir une assistance technique et des services aux Etats membres, aux partenaires de coopération ainsi qu'aux réseaux des bureaux hors siège de l'Unesco.
Les Centres de catégorie 2 doivent aussi contribuer directement à la réalisation des objectifs stratégiques ainsi qu'aux priorités de programme ou thèmes de l'Organisation, et plus particulièrement aux résultats du programme de l'Unesco par rapport aux axes d'action.
A Alger, le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique a été créé en 2014.
Kader B.
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