Les bailleurs de fonds appelés à soutenir les activités d'aides humanitaires aux enfants des réfugiés sahraouis

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé dimanche les bailleurs de fonds internationaux à soutenir les activités d'aides humanitaires destinées aux enfants des réfugiés sahraouis."J'appelle les donateurs et les bailleurs de fonds internationaux, à soutenir les activités de l'Unicef liées aux aides humanitaires destinées aux enfants des réfugiés sahraouis", a déclaré le représentant de cet organisme à Alger, Thomas Davin, dans un entretien à l'APS, ajoutant que ce qui l'inquiétait "fondamentalement" c'est que ces enfants "soient progressivement oubliés".
Il a rappelé que "la situation de réfugiés perdure depuis trente-sept ans". Pour lui, cette situation est la plus vieille au monde en ce qui concerne les réfugiés.
"Le programme de l'Unicef dans les camps de réfugiés sahraouis est extrabudgétaire, et chaque année on doit chercher de l'argent. Cette situation nécessite la mobilisation des donateurs", a-t-il fait savoir, soulignant qu'"il s'agit d'une lutte continue".
M. Davin a indiqué, dans ce sens, que l'Unicef a besoin de 2,5 millions de dollars pour la mise en œuvre de la partie qui reste de son programme (2012-2014) portant amélioration des services sociaux dans les camps de réfugiés sahraouis.
Il expliqué, à ce propos, que les grands axes de ce programme concernent trois volets, à savoir "l'éducation, la santé maternelle et néonatale ainsi que la jeunesse sahraouie".
M. Davin a fait savoir, dans ce contexte, que "l'achat de vaccins uniquement coûte à l'Unicef entre 150.000 et 180.000 dollars", alors que le programme compte également acheter certains équipements médicaux liés au domaine de la santé maternelle et néonatale dans les camps de réfugiés sahraouis.
"Des cycles de formation destinés notamment aux sages-femmes et au personnel chargé de l'opération de vaccination sont inclus dans le programme", a-t-il encore indiqué.
l'Unicef tente, à cet effet, et à travers ses activités quotidiennes, de "sensibiliser" les bailleurs de fonds et les organisations non-gouvernementales (ONG) internationales, sur la situation des réfugiés sahraouis afin de leur apporter l'aide "nécessaire", a souligné M. Davin.