Algérie

Les axes du plan de sauvetage de la Bourse



Les axes du plan de sauvetage de la Bourse
Les principaux aspects du vaste projet de réforme du marché financier, en préparation depuis plus de 2 ans, et dont la Cosob assure la coordination avec le support du Pnud, ont fait l'objet d'une série de journées d'information dont la dernière en date s'est tenue en décembre dernier à l'hotel Aurassi. L'objectif le plus important de ce projet de réforme, qui doit encore être 'analysé et approuvé" par les autorités financières du pays, est bel et bien d'ouvrir le capital des entreprises publiques via la bourse et laisser participer le public dans la reprise de leurs actions. La première option retenue par les experts réunis par la Cosob est de favoriser l'émergence de partenaires stratégiques pour l'Etat, en cédant des actions en bourse à des partenaires privés mais aussi au grand public. Elle s'inscrit en droite ligne dans les déclarations de l'ancien président de la Cosob, M. Nouredine Ismaïl, dont le mandat n'a pas été renouvelé, et qui regrettait, il y a quelques mois, que des centaines d'entreprises publiques aient été privatisées entre 2003 et 2008 en dehors de la Bourse d'Alger. 'C'est un mauvais choix, estimait-il, car cette privatisation aurait pu conférer une assise financière et une transparence importante à la Bourse." affirmait-il. La formule d'actionnariat recommandée dans le plan de développement élaboré par les experts est que l'Etat conserve 50 à 60% des actions. La Cosob suggère que le public détienne 20 à 30% des actions cédées. 'Un traitement particulier" favorisant l'ouverture progressive du capital des entreprises, sans que la puissance publique abandonne ses prérogatives de propriétaire majoritaire. Pour la cession des actions des établissements financiers et des banques, la Cosob va plus loin et recommande au Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) d'autoriser ce type d'ouverture de capital sans autorisation préalable. 'Le CMC doit donner son autorisation pour tout changement d'actionnariat dans les banques et les établissements financiers ; ce n'est pas propre à l'Algérie ; ça existe partout dans le monde, mais ce que nous proposons c'est de définir un seuil significatif de cession de participation qui requiert l'autorisation du CMC", précisait M. Ismaïl.
H. H.


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