Algérie

Les "aveux" du directeur des ressources en eau ALIMENTATION EN EAU POTABLE À TIZI OUZOU



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La vétusté des canalisations est, d'une part, derrière la difficulté d'alimenter le flanc nord de la wilaya de Tizi Ouzou en eau potable. Le constat émane du directeur des ressources en eau qui présentait son secteur, lors de la session de l'APW nouvellement installée.
D'autre part, les pouvoirs publics ont alloué aux opérations de renforcement de l'approvisionnement une enveloppe de 19 milliards de dinars. 67 projets hydrauliques inscrits ont été dotés par ailleurs d'un budget de 22,6 milliards de dinars au cours de l'année dernière. Selon les statistiques données par le même responsable du secteur de l'eau, c'est 84% de la population qui est quotidiennement alimentée.
Le reste reçoit l'eau une journée sur deux. Certains maires présents dans l'hémicycle Rabah-Aïssat, ce jour-là auraient dû contredire le directeur du secteur.
Un grand nombre de villages ne reçoit ce liquide vital qu'une fois par mois et souvent le rendez-vous avec l'eau est couronné de déception. Plusieurs localités de la commune de Boudjima souffrent de l'absence d'eau potable depuis des lustres.
Le refrain de la vétusté des canalisations a été joué par toutes les assemblées successives. Mais sans qu'une d'elle ne réussisse ce défi de renouveler sainement ce réseau.
Car plusieurs entreprises se sont succédé pour le renouvellement et des budgets consommés et l'eau se perd encore dans la nature. Pis encore, lors de sa dernière visite dans la wilaya, le ministre des Ressources en eau a assisté, sans le savoir, à un véritable carnaval d'hypocrisie. Les chantiers dont les travaux devaient, objectivement, prendre fin avant l'arrivée du commis de l'Etat, étaient encore non terminés.
La promesse donnée que le château d'eau alimentant la commune de Boudjima allait être réceptionné avant la fin 2012 n'a pas été respectée. Jusqu'à hier dans l'après-midi, les travaux se poursuivaient.
En fait, la situation qui prévaut dans l'alimentation en eau potable dans la commune de Boudjima, en particulier, et le versant Nord en général appelle plusieurs interrogations. Des interrogations concernant la gestion de certaines communes et les raisons qui font que les entreprises successives et les budgets successifs n'ont pas réussi à endiguer le problème des fuites.
Enfin, et dans ce climat de questions sans réponses, l'Anbt trouve quand même le moyen d'annuler le projet de réalisation du barrage de Souk N'tleta dans la commune de Tademaït. Au lieu de chercher des solutions aux oppositions des citoyens, les pouvoirs publics répondent par des réflexes plus graves et pénalisants pour les populations.


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