Algérie

Les autres sports sont à des années-lumière de la lumière



Les autres sports sont à des années-lumière de la lumière
Le bilan de la situation du sport en Algérie est bien sombre et les questions restent nombreuses. Comment une nation sportive majeure du sport africain, ayant participé à de nombreuses éditions de phases finales de Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques, n'a pu que si peu se développer 'Qu'est-ce qui empêche le sport algérien de se développer davantage, lui qui a une marge de progression importante ' Il est vrai que c'est l'athlétisme et la boxe qui ont toujours été la première source de médailles pour l'Algérie, maisn'oublions pas que ce sont des sports individuels et les performances relèvent plus de l'effort personnel de l'athlète que d'autres facteurs. C'est pour ça qu'il est légitime de se demander où sont les autres sports, à part le football où l'équipe nationale réussit parfois de bons résultats, sans pour autant arriver à la consécration suprême. Où en sont-ils les autres sports collectifs ' Que font les clubs ' Avec quels moyens ' Donc, les problèmes du sport algérien sont d'ordre structurel. Le pays a besoin d'une vraie politique sportive qui s'appuie sur une vision à long terme, dans laquelle les objectifs sont fixés selon les moyens disponibles et sur des étapes, le tout dans le cadre d'une politique globale qui vise le développement de tous les sports. Pour cela, il faut un travail d'équipe, un staff composé de jeunes cadres compétents, chacun dans son domaine, mais il faudrait aussi y avoir une DTN active et compétente qui a les moyens de réaliser ce plan de travail , minutieusement étudié, et confectionné par un staff compétent. Tout le monde s'accorde à dire que le sport algérien est malade de sa gestion. C'est vrai, il y a des problèmes de relève, de formation, d'infrastructures, qui sont d'autant plus inquiétants réunis. De l'avis des nombreux observateurs de la scène sportive algérienne, il ne fallait rien attendre de spécial à l'annonce de la convocation des états généraux du sport par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. Après lespréparatifs de ces travaux destinés à procéder à l'état des lieux des différentes disciplines sportives au sein de chaque région du pays, les acteurs se sont retrouvés pendant deux jours à la salle de conférences du complexe Mohamed- Boudiaf. Pendant deux jours, techniciens, journalistes et autrespersonnalités sportives, ont planché sur les différents problèmes qui freinentl'évolution du mouvement sportif en Algérie aussi bien sur le plan national, qu'international. Il fallait donc «mettre de l'ordre», suivant la recommandation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui veut relancer le sport et lui redonner sa carrure d'antan. Ceci afin de faciliter l'émergence du sport national d'ici 2020. Un slogan qui, a priori, semble concerné tous les secteursd'activités du pays, et le sport n'y échappe pas. Sans surprise, lesparticipants ont reconnu que le sempiternel problème d'infrastructures sportives, la formation, le recyclage des entraîneurs, la mauvaise gestion des fédérations, et autre absence de stratégies susceptibles de contenir la déperdition des talents, sont quelques- uns des maux qui minent le sport algérien et qui l'empêche de s'élever à son vrai rang.F. C.




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