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-Aziz Hamouli : Adieu l'artisteAziz Hamouli, chef de ch?ur de l'orchestre symphonique national, est décédé dimanche dernier des suites d'un arrêt cardiaque. Agé de 56 ans, l'homme se consacrait entièrement à la promotion de la musique. Formé au conservatoire de Moscou, Aziz Hamouli ?uvrait à transmettre son savoir aux plus jeunes. Il enseignait l'harmonie et le piano à l'INSM et avait formé une belle chorale de jeunes. Cette dernière s'est brillamment illustrée lors des derniers concerts de l'orchestre symphonique national. Les collègues et élèves de Hamouli étaient présents à son enterrement, dimanche au cimetière de Sidi Yahia. Une veillée funèbre a également été organisée à l'INSM. -Tifinagh : En toutes lettresSi la langue amazighe peut s'écrire, et s'écrit, en lettres latines ou arabes, elle possède toutefois son alphabet propre qui est le tifinagh. La question de la transcription n'a pas fini d'alimenter débats et polémiques. Le Haut commissariat à l'amazighité se propose de prendre de la hauteur pour aborder la question scientifiquement avec le colloque national «Le tifinagh, une norme graphique à valoriser», les18 et 19 octobre à Djanet (Illizi), sous la coordination de l'anthropologue Badi Dida. Les participants tenteront d'éclairer les zones sombres de la connaissance du tifinagh. En effet, si l'authenticité de cet alphabet fait consensus, son histoire et son évolution posent encore des énigmes aux chercheurs. «Ses origines attribuées à tort ou à raison à une genèse locale ou à l'alphabet phénicien ? Son évolution, de l'art rupestre à la schématisation et la stylisation? Son orientation, ses utilisations, son ère géographique, son extension et sa résistance dans le temps sont autant de problématiques qui méritent encore d'être posées», lit-on dans la présentation de ce colloque, qui abordera aussi l'adaptation du tifinagh aux usages actuels.-Goncourt : Daoud toujours?Après l'heureuse annonce du 4 septembre 2014 relative à la première sélection pour le prix Goncourt dans laquelle figurait Kamel Daoud pour son roman Meursault, contre-enquête (Barzakh, 2013 /Actes-Sud, 2014), le jury de l'Académie Goncourt a publié le 7 octobre sa deuxième liste de sélection retenant encore, avec huit autres auteurs (quinze auparavant), notre compatriote et confrère. La troisième sélection aura lieu le 28 octobre et l'annonce officielle de l'attribution de ce fameux prix, le 5 novembre 2014. Le roman Meursault, contre-enquête a reçu, récemment, deux distinctions : le prix François-Mauriac de la région Aquitaine et le Prix des cinq continents. Kamel Daoud reste donc en lice pour le Goncourt ainsi que pour le Renaudot. Espérons donc.-Philatélie : Un salon timbréObjet du quotidien, le timbre-poste est pourtant porteur de culture, d'histoire et d'art avec des créations d'artistes prestigieux. Le Salon philatélique international revient pour sa troisième édition, dès aujourd'hui et jusqu'au 13 octobre au centre culturel Mustapha Kateb d'Alger. A chaque édition, cet événement réunit les mordus de philatélie de tous âges venant exposer, admirer, vendre, acheter ou échanger leurs plus beaux timbres. Organisé par l'établissement Arts et culture d'Alger, avec l'agence Mustimag, le Sphinteral 2014 porte sur le thème de l'agriculture. En plus de la participation nationale, des philatélistes marocains et tunisiens sont également au rendez-vous. Les organisateurs annoncent également la présence de Jean-Marc Seydoux et de François Landu Ditona Odu, respectivement présidents des fédérations suisse et congolaise de philatélie. -Béjaïa : Courts du QuébécLe court-métrage est en fête. Aujourd'hui, des projections sont prévues à 14h30 à la cinémathèque de Béjaïa. Le ciné-club propose cinq réalisations du projet Djazaïr mon amour, en présence des réalisateurs québécois. A l'Ouest, les premières journées cinématographiques sur le court métrage auront lieu du 14 au 17 octobre au complexe culturel de Aïn Témouchent. Initiée par l'association La septième étoile, cette manifestation est soutenue par la direction de la culture de la wilaya.-Résidence d'écriture : Correspondances Alger-MarseilleLaurence Vilaine animera une résidence d'écriture du 22 au 29 octobre à Alger. Objectif : jeter des ponts entre les plumes féminines algéroises et marseillaises. «A Marseille, à Alger, des femmes s'interrogent et interrogent leur place dans le monde. A distance, ensemble, elles tirent le fil pour faire surgir les mots du dedans, là où se dit le plus juste et le plus vrai. Chacune écrira un texte ? une réflexion, un ressenti, un aveu, un cri, un murmure, un tableau de soi ou un portrait d'une autre, une crainte, un rêve, un désir : un écrit qui tentera de dire tout le possible», annonce Laurence Vilaine. Cette résidence, soutenue par l'Institut français, débouchera sur une restitution des textes accompagnée de photographies. Un deuxième volet se déroulera en novembre à Marseille.-Anecdote d'art : La Joconde électriqueLa Joconde n'est plus ce qu'elle était. Les efforts et le talent des conservateurs et des restaurateurs ne peuvent contrer totalement les effets du temps. Ainsi, ses couleurs d'origine sont devenues jaunâtres, perdant de leur éclat et de leur intensité. En 2004, grâce à une caméra spectrale, les couleurs d'origine ont pu être définies. Depuis, l'?uvre dispose d'un système d'éclairage sophistiqué qui varie tout au long de la journée et selon la luminosité pour compenser cet effet de jaunisse. Le musée du Louvre préserve ainsi l'éclat de son ?uvre la plus recherchée par les visiteurs.-Trois films Algériens : Sorties en sallesTrois films algériens récents peuvent enfin être vus par le public sur le réseau de salles de la Cinémathèque algérienne : Titi (1h 20) de Khaled Barkat (oui, l'ancien chanteur des années 1980), L'Héroïne (1h 20) de Chérif Aggoune et Fadhma n'Soumer (2h) de Belkacem Hadjadj (photo). Ce programme est organisé par l'AARC en partenariat avec le Centre national de la cinématographie (CAC) et l'Entreprise publique de télévision (EPTV), ce qui laisse présager de futurs passages télé. Les deux premiers films sont projetés à partir du 4 octobre et le troisième à partir du 16. D'autres seront bientôt lancés, ce qui devrait satisfaire le public qui n'est pas invité aux avant-premières. Des séances débat sont prévues à Alger, Tizi Ouzou, Bouira, Khenchela, Béjaïa, Batna, Oran, Tiaret, Saïda, Souk Ahras, Sidi Bel Abbès et Tamanrasset.-Livres anciens : Vide-grenier !Le Centre d'études diocésain d'Alger (Les Glycines) organise le samedi 18 octobre 2014, de 11h à 17h, une braderie unique de livres anciens provenant des doubles du fonds de sa bibliothèque exceptionnelle. Ces ouvrages portent sur les domaines suivants dans lesquels s'est spécialisé cet établissement depuis sa création : histoire et géographie de l'Algérie et du Maghreb, archéologie, architecture, histoire de l'art, littérature, linguistique, anthropologie, ethnographie, patrimoine, études islamiques et dialogue interreligieux.Les passionnés de ces domaines et les bibliophiles risquent de provoquer un petit rush quand on connaît la richesse de cette bibliothèque. Une manière intelligente de tirer profit en faisant profiter les autres. En parallèle et de 14h30 à 16 h, une conférence sera donnée par l'archéologue algérienne bien connue, Mme Nacéra Benseddik. Elle portera sur "Les peuples de l'Afrique du IVe au VIIIe siècle, à la veille de la conquête arabe". Adresse : 5, chemin Slimane Hocine, Alger. Courriel : (info@glycines.org)-Projet : Feraoun en BDRencontré à la dernière édition du Fibda, Ali Feraoun, fils de l'écrivain Mouloud Feraoun. Il était là pour un projet qui lui tient à c?ur et mérite le détour : l'adaptation en BD du roman culte de son père Le Fils du pauvre, magnifique récit du combat, durant la colonisation, des petits Algériens pour l'accès au savoir. Ali Feraoun aurait déjà trouvé le scénariste et le dessinateur. Deux jeunes talents pour mettre en planches une vieille histoire qui, sous cette forme, devrait intéresser les jeunes.




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