Algérie

les autres brèves



-Concert : Rock n'taâna
Ce soir, à la salle Atlas, à 18h, l'ONCI présente un beau concert de rock algérien avec la formation bien connue, «D'zaïr» qui n'est plus à présenter et dont la réinterprétation du chant traditionnel Hyzia est un succès national, voire international, qui a touché un plus large public que celui du rock. Comme à leur habitude, les musiciens de ce groupe ont parrainé une jeune formation, «Sirocko», créée à Alger en 2010 et dont les six membres, comme leur nom l'indique, sont des adeptes du rock chaleureux, autant celui qu'ils commencent à composer que les reprises de classiques du genre qu'ils aiment faire découvrir aux mélomanes de leur génération. Ils préparent un album et sont à la recherche de soutiens.
-Bon à savoir : le Bolchoï de Moscou
En novembre dernier, le théâtre Bolchoï de Moscou a rouvert ses portes au public, après six ans de travaux (dont deux de retard) qui ont coûté 700 millions de dollars. L'investissement est à la mesure du symbole que constitue cette institution culturelle pour la Russie, mais également la culture universelle. Situé en plein c?ur de Moscou, à deux pas du Kremlin, il a même figuré sur un billet de banque de 100 roubles. Le Bolchoï a connu plusieurs rénovations. Le bâtiment actuel a été construit en 1825 en lieu et place du théâtre Petrovsky, emporté par les flammes en 1805. Le Bolchoï a toujours présenté des pièces de théâtre, des concerts de musique et des opéras magnifiques, mais c'est surtout par sa compagnie de ballet qu'il s'est fait le plus connaître. Sur sa scène, on eut lieu des premières historiques comme Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski. Pendant longtemps, ce ballet s'est distingué de celui de Saint Petersburg, attaché au Théâtre Marlinsky que l'on disait plus sensitif alors que le Bolchoï était plus réputé pour sa rigueur. Il est remarquable, finalement, que ces institutions de la grande aristocratie tsariste aient été préservées après la Révolution bolchévique (1917).
-Cinéma : cycle palestinien
Le film, Le Temps qu'il reste, d'Elia Suleiman (France-Palestine, 2009, 105') avec Saleh Bekri, Yasmine Hadj et Leïla Muammar, inaugurera le cycle cinématographique «autour de la Palestine» organisé par l'Institut français d'Alger (ex-CCF). Ce film qui avait été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes, lors de sa sortie, est basé sur les carnets personnels du père du réalisateur qui relatent notamment sa participation à la résistance contre la création de l'Etat d'Israël, en 1948. A partir de là, le film évoque la vie quotidienne des Palestiniens étiquetés «Arabes Israéliens» et considérés comme une minorité dans leur propre pays. Elia Suleiman a développé son scénario en intégrant des souvenirs intimes. Deux projections sont prévues mercredi 22, à 15h et 18h30.
-Berlinale : place aux vieux !
Magnifique victoire des frères Taviani à la 62e édition du Festival International du Film de Berlin, l'une des plus prestigieuses rencontres cinématographiques au monde clôturée le 19 février. Les deux réalisateurs italiens y ont remporté la distinction suprême, l'Ours d'Or. Leur film, Cesare deve morire (César doit mourir) a gagné les faveurs du jury avec l'histoire de détenus d'une prison de Rome qui décident de monter la pièce de théâtre «Jules César» de Shakespeare. Cas unique dans l'histoire du cinéma, les deux frères, Paolo, 80 ans, et Vittorio, 82 ans, sont encore aussi actifs et productifs alors qu'ils ont commencé leur carrière en 1954 ! Avec, à leur actif, plus d'une vingtaine de films, dont certains pour la télévision, les frères Taviani ont reçu notamment, en 1977, la Palme d'Or et le Prix de la critique internationale pour leur chef-d'?uvre Padre Padroni et, en 1982, le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes pour La Nuit de San-Lorenzo.
-Rencontre : haut les masques
Aujourd'hui, dans le cadre de l'exposition «Les plus beaux masques de la Commedia dell'arte», l'artiste Mustapha Nedjaï présentera le carnaval d'Ayred célébré à Yannayer par les habitants de Beni Snouss (Tlemcen). Il en sorti un beau livre paru au début de l'année chez Dalimen. Un voyage dans le monde du masque qui partira d'Algérie et ira sans doute au bout du monde, en passant par les Arlequins italiens. Dis-moi comment tu te caches et je te dirai qui tu es ! Institut Culturel Italien, 18 h. Entrée libre.
-Concours littéraire : sur les traces de Tin Hinan
Le Festival Abalessa-Tin Hinan des Arts de l'Ahaggar s'est achevé cette semaine en laissant, dans son sillage, le concours littéraire «Contes et légendes du Patrimoine Saharien» qui devient ainsi une tradition de cette manifestation. Il s'agit de restituer un conte ou une légende inspirée du patrimoine saharien à travers des productions écrites ou enregistrées (tamazight, arabe et français) ou des ?uvres audio-visuelles. Les deux meilleurs contes de chaque catégorie et chaque langue seront dotés de prix qui seront décernés par un jury de spécialistes du patrimoine culturel. Le palmarès du concours coïncidera avec l'inauguration du Mois du Patrimoine 2012, qui commence, comme chaque année, le 18 avril. Le règlement du concours est consultable sur «www.festival-tamanrasset-ahaggar.com».
A lire attentivement. Et bonne écriture !
-Salon du livre de Paris : les écrivains non accompagnés de leurs parents?
A 26 jours du Salon, révolte contre la décision de refuser l'accréditation aux auteurs qui n'ont pas de ventes-dédicaces. Réponse : «Si une lettre motivée de l'éditeur nous est présentée par un auteur et qu'elle justifie de la présence de l'auteur en qualité de professionnel, nous n'avons aucune raison de la refuser (?) il nous faut absolument préserver notre salon des gangs de malfrats qui sévissent» et des «lettres falsifiées qui nous parviennent, et permettent d'enrichir un marché noir». L'entrée est à 9,5 euros. C'est Smaïl Amziane, commissaire du SILA, qui doit se marrer?
Exposition : Frantz Fanon par Boutadjine
Le peintre algérien, Mustapha Boutadjine, expose à Paris, à la galerie La Bellevilloise, du 17 février au 4 mars 2012, dans le cadre de la Semaine anticoloniale. Intitulée «Frantz Fanon et ses frères», l'exposition se veut un hommage au personnage historique ainsi qu'à des artistes, des écrivains, des savants ou des militants célèbres de causes se réclamant directement de Frantz Fanon ou illustrant ses idées et son action. Il s'agit d'une galerie de portraits réalisés selon la technique de Mustapha Boutadjine qui les réalise par montage d'innombrables morceaux de papiers découpés dans des magazines. Ces mosaïques graphiques se lisent autant à distance, laissant apparaître la figure du sujet représenté, que de près, en faisant découvrir, au hasard des compositions, des bouts d'images ou de textes. 19-21, Rue Boyer, 20e, Paris.
-Hollywood : cap sur la Chine
Pendant que les yeux étaient braqués sur la cérémonie des Oscars, de grandes man?uvres se déroulaient à la faveur de la visite aux Etats-Unis du vice-président chinois, Xi Jinping. Le journal Le Monde relate sa rencontre avec de «grosses pointures» du cinéma : Christopher Dodd, ex-sénateur démocrate et président de la Motion Picture Association ; Bob Iger, PDG de la Walt Disney Company, et Jeffrey Katzenberg, qui dirige DreamWorks Animation. Aussitôt a été annoncée la construction d'un studio d'animation à Shanghaï, dénommé Oriental DreamWorks. Mais l'essentiel des discussions a porté sur l'ouverture du marché chinois qui fait baver Hollywood. L'affaire est si importante que c'est le vice-président américain, Joe Biden, qui a annoncé que la Chine autoriserait 14 films supplémentaires (avec une préférence pour les 3D et Imax), et augmentera la part des recettes reversée aux distributeurs étrangers, de 13% à 25%. Un marché estimé à 2,1 milliards de dollars, en augmentation de 28,8% depuis 2010. Mais la Chine veut surtout mettre en place des partenariats et du transfert de savoir-faire.
-Guerrouabi : A sa mémoire
L'association El-Hachemi Guerrouabi dédiée à l'?uvre, au parcours du chanteur disparu et à la promotion du patrimoine chaâbi vient d'être agréée, a annoncé l'APS.
Présidée par Mme Chahira Guerrouabi, sa veuve, l'association regroupe plusieurs personnalités du monde des arts et de la culture ainsi que des amis de l'artiste, décédé le 18 juillet 2006 à l'âge de 68 ans. Il est déjà prévu une soirée maghrébine en son hommage, mais hélas dans un hôtel, quand l'affiche prévue pourrait remplir la Coupole !


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