L'autorité militaire qui a pris le pouvoir au Niger, le 26 juillet, a annoncé son intention de juger le président élu Mohamed Bazoum pour «trahison». Dans une déclaration lue par Amadou Abdourahmane, porte-parole du Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP), il a été avancé que Bazoum devait être jugé pour «trahison» et «atteinte à la sécurité du pays». «Le gouvernement nigérien a rassemblé les preuves nécessaires pour poursuivre le président déchu et ses complices locaux et étrangers devant les instances nationales et internationales pour les délits de «trahison» et d'«atteinte à la sécurité intérieure et extérieure», indique le communiqué.Notant que des lobbies liés à certains hommes politiques d'Afrique de l'Ouest diffusent de fausses nouvelles sur le «gouvernement de transition», la déclaration souligne que cette situation est fermement condamnée. La déclaration exprime également son mécontentement face à la solidarité de certains éléments de la communauté internationale avec les «fonctionnaires évincés». Au Niger, le président Mohamed Bazoum a été arrêté par des éléments du régiment de la garde présidentielle le 26 juillet et les militaires ont annoncé la prise du pouvoir le soir même. Le général Abdurrahmane Tchiani, commandant du régiment de la garde présidentielle, a pris la tête de la junte appelée Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP), le 28 juillet et est devenu le chef du gouvernement de transition. Le CNSP a nommé Lamine Zeine premier ministre le 9 août et a annoncé un jour plus tard la composition d'un cabinet de 21 membres composé de militaires et de civils.n
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Posté Le : 17/08/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com