Algérie

Les autorités tentent de calmer le jeu dans l'attente d'une solution politique



La justice a retenu quatre chefs d'accusation à l'encontre des émeutiers arrêtés, alors que les procureurs ont pour leur part et après avoir entendus des centaines de jeunes, ont renvoyé les majeurs devant le juge d'instruction, et les mineurs devant les juges pour mineurs.Les manifestants arrêtés devront répondre de « rassemblement non autorisé », « agression sur agent de l'ordre public », « destruction de biens publics et privés », « incendie volontaire », accusations qui aux yeux de la loi, se situent entre le délit et le crime, selon leur gravité. Certains prévenus des deux catégories ont été mis en garde à vue, les autres sous contrôle judiciaire. En l'absence d'informations de la part des cellules de communications des procureurs de la république près la cour de justice, ou des services centraux du ministère de la justice le nombre réel de personnes arrêtées est toujours inconnu. Le plus surprenant dans la manière dont la justice traite les affaires, c'est que les procureurs n'ont pas eu recours au flagrant délit pour poursuivre les émeutiers, en dépit de la possibilité de son application dans de nombreuses situations. Certains d'entre eux ont en effet été arrêtés sur les lieux des attroupements, ou ont été filmés par les caméras de surveillance. Le non recours à cette mesure est justifié par la volonté des pouvoir public de ne pas juger de façon expéditive les émeutiers et de na leur imposé de peines trop lourdes, qui pourraient provoquer des réactions violentes de leurs proches, en attendant une décision politique qui résoudrait cette crise.


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