Algérie

Les autorités tablent sur les structures de loisirs



Les services du secteur du tourisme de la wilaya de Aïn Témouchent viennent de lancer un défi, celui relatif à la création des espaces de loisirs et de distractions qui ont fait défaut, au grand dam des familles. Le chef-lieu de wilaya qui devrait bénéficier de plus d'attention de la part des responsables locaux en souffre énormément, au même titre que la cité des thermes, Hammam Bou-Hadjar, qui accueille des curistes et autres visiteurs à longueur d'année, ou encore la ville côtière de Béni Saf qui connaît une déferlante de visiteurs lors de chaque saison estivale.Il est important de rappeler que l'unique parc d'attractions du chef-lieu de wilaya qui a ouvert ses portes en 2019 a fermé ? tenez-vous bien ? une semaine après, à la suite d'un arrêté signé par la wali de l'époque, en raison d'une sombre affaire de violation du code des marché publics et qui est actuellement entre les mains de la justice. Ce qui a poussé les familles témouchentoises, en particulier celles qui sont dépourvues de moyens de locomotion, à prendre chaque week-end ou durant les vacances scolaires d'autres destinations, c'est-à-dire les wilayas limitrophes, à l'image d'Oran, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, pour faire plaisir à leurs enfants.
Face à ce déficit criant en matière de structures de loisirs et de distraction, la direction du tourisme s'efforce à lever tous les obstacles et les entraves qui se dressent face aux investisseurs, comme la rareté des assiettes de terrains dans le cadre du foncier touristique, dans la mesure où une bonne majorité de ces terrains appartient soit au secteur forestier soit à celui agricole. D'autres mesures d'encouragement sont envisagées afin d'amener l'investisseur touristique à se tourner vers l'investissement dans la création d'espaces de loisirs et de distraction, une exigence des pouvoirs publics locaux à même de pouvoir relancer le tourisme dans la wilaya de Aïn Témouchent et en faire une destination privilégiée. Le touriste n'est pas obligé de passer la nuit dans une chambre d'hôtel et il faut lui offrir d'autres services de détente, d'évasion et de loisirs pour profiter au maximum de ses moments de vacances. Ainsi, il est exigé de l'investisseur de se lancer dans la réalisation de piscines couvertes, de restaurants couverts, de parcs d'attractions ou encore de parcs aquatiques. Le touriste a besoin tout simplement de se divertir et de s'amuser.
Pour l'heure, tous les yeux sont rivés sur la plage de Rachgoun où est prévue la réalisation d'un parc aquatique qui devait ouvrir ses portes l'été dernier, mais c'était compter sans la pandémie de coronavirus qui a retardé son ouverture. L'investisseur a ramené tout le matériel nécessaire en attendant son installation, laquelle est tributaire de l'évolution de la situation épidémiologique, a indiqué Maameri Hamouda, directeur du tourisme de la wilaya de Aïn Témouchent. Pour ce qui est de l'obstacle du foncier touristique que rencontrent certains investisseurs, il a été soulevé lors de la dernière rencontre avec le ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Emploi familial, afin de le prendre en charge. "Par exemple, des terrains qui se trouvent abandonnés ou qui donnent des rendements insignifiants seront affectés au secteur du tourisme", a assuré M. Hamouda.
M. LARADJ


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