Le pont de Sidi Rached sera rouvert à la
circulation piétonne et automobile dans les délais prévus, c'est-à-dire au
début du mois de novembre prochain», ont annoncé de concert ce dimanche, le
wali de Constantine et le PDG de la société algérienne des ponts et des travaux
d'art (Sapta), qui ont effectué ensemble une visite
d'inspection sur le chantier de confortement du pont lancé au mois d'août
dernier et pris en charge par cette entreprise.
«Les travaux du chantier sont appelés à passer par des étapes successives
et ce que nous constatons aujourd'hui représente l'essentiel de l'étape
d'urgence consistant en le confortement et la consolidation du pont face au
glissement du terrain», a déclaré, hier, à la radio régionale M. Miasli, PDG de Sapta. Ce dernier
a expliqué «qu'une fois cette étape achevée, le pont pourra être rendu
partiellement à la circulation et l'étape suivante des travaux se poursuivra
sous l'ouvrage en ne gênant plus la circulation».
Ce responsable a ajouté que le coût partiel des travaux entamés a atteint
une somme évaluée entre 300 et 400 millions de dinars.
Pour sa part, le wali de Constantine, M. Noureddine
Bedoui, a lancé un appel aux utilisateurs habituels
de cet ouvrage et à la population constantinoise en général, en leur demandant
de s'armer de patience, rappelant par la même occasion que la fermeture de cet
ouvrage historique qui relie les deux rives du Rhumel
et rend la circulation plus fluide a été rendue nécessaire, voire indispensable
et urgente, pour procéder à son confortement après que celui-ci ait subi les
conséquences des glissements du terrain sur lequel il s'appuie du côté de la
rive Est. «Il faut, a dit M. Bedoui, que chaque
citoyen ait conscience de l'importance que représente l'entretien et la
conservation de cet ouvrage centenaire qui fait partie du paysage et de
l'histoire de la ville. A l'instar de l'être humain, fait remarquer le wali, le
pont subit les méfaits du temps et il faut intervenir pour le soigner, exactement
comme on soigne un être humain ». Le chef de l'exécutif s'est félicité ensuite
de la décision qui avait été prise pour voler au secours du pont de Sidi Rached qui menaçait de s'effondrer, même si cela s'est fait
au prix de désagréments passagers occasionnés à la population de la ville. Et
il a tenu à lui rappeler sa responsabilité historique dans la conservation du
patrimoine, non moins historique, de Constantine. «Que représente la perte
d'une ou de deux heures par jour dans la circulation face à la perte d'un
ouvrage pareil ?», s'est demandé M. Bedoui en
concluant par cet appel: «J'invite les citoyens à s'armer de patience alors
qu'ils sont arrivés maintenant au bout des désagréments qu'ils ont subis à la
suite de la fermeture du pont il y a près de deux mois».
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Posté Le : 18/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com