Algérie

"Les autorités politiques françaises responsables de l'assassinat de Larbi Ben M'Hidi" (Zohra Drif) Histoire




"Les autorités politiques françaises, à leur tête François Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur, sont responsables de l'assassinat, durant la guerre de libération nationale, du grand moudjahid Larbi Ben M'Hidi", a estimé, mardi, à Boumerdes, Mme Zohra Drif Bitat.
"Le héros Ben M'Hidi a été arrêté par l'Armée française et la décision de son élimination a été prise par des politiques français qui avaient pris conscience de la grandeur de cet homme et du danger qu'il représentait pour eux", a indiqué Mme Drif Bitat à l'ouverture de la conférence historique dédiée à la fête de la Victoire, animée au siège de la wilaya de Boumerdes, en présence de la ministre de la culture, de moudjahidine, d'anciens ministres et d'écoliers.
Soulignant "l'héroïsme de cet homme (Ben M'Hidi)", auprès duquel elle a appris "l'amour du pays et l'écoute du peuple", Mme Bitat a assuré que ce révolutionnaire de la première heure "était en parfaite harmonie avec ses idées, en vivant au milieu du peuple qu'il tentait d'organiser et de guider".
En outre, cette Moudjahida qui a estimé que "50 ans d'indépendance ne représentent pas grand-chose dans la vie des Nations et des peuples", n'a pas manqué d'inviter la jeunesse à "préserver les grands acquis réalisés par notre pays à ce jour", en "portant haut son étendard et à faire face à tous les complots externes ourdis contre l'Algérie".
"Il est impératif de prendre conscience et de comprendre l'histoire de votre pays et de ne pas oublier les souffrances et les sacrifices consentis par vos parents pour arracher leur indépendance", a-t-elle insisté à l'adresse des jeunes.
Emue au plus haut point à l'évocation du souvenir de la proclamation du cessez-le-feu, Mme Bitat, qui ne retenait plus ses larmes, a juré qu'elle n'oubliera jamais cette journée mémorable du 19 mars 1960, tout comme "elle ne pourra jamais oublier les chouhada et héros, des enfants d'Algérie, qui ont donné leur vie pour que vive ce pays".
Dans un autre sillage, Mme Bitat a exprimé sa profonde indignation face à ceux qui plaident, via la presse et autres, "pour le retour des harkis en Algérie", en soulignant que "ces supplétifs (harkis) de l'armée coloniale étaient les ennemis du peuple algérien, car, tout comme les colons français, ils tuaient et torturaient leurs frères algériens", a-t-elle observé, avant de prier instamment les jeunes à ne "jamais oublier ça".


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