Algérie

Les autorités pensent déjà à l'après-pétrole : La première centrale nucléaire algérienne en 2020


Les autorités pensent déjà à l'après-pétrole : La première centrale  nucléaire algérienne en 2020
Une première centrale nucléaire en Algérie est projetée en 2020, a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors d'une conférence de presse tenue en marge de la Semaine de l'énergie, hier à l'hôtel Hilton. Les études pour l'après-pétrole portent jusqu'à l'année 2050 et une première centrale nucléaire dédiée à l'électricité est au programme, selon le ministre. Mais avant cela, il faut qu'une loi réglemente l'activité et une agence de sûreté et de sécurité pour gérer l'activité et favoriser la recherche et le développement. A ce propos, le ministre a indiqué qu'un projet de loi sur l'utilisation du nucléaire à des fins civiles devrait être prêt au début de l'année 2009. Le solaire est l'autre secteur appelé à se développer pour préparer l'après-pétrole en matière d'approvisionnement énergétique et la centrale hybride de Hassi R'mel n'est que la première d'une série de centrales solaires. Le contenu de la Semaine de l'énergie a d'ailleurs été orienté principalement sur les énergies renouvelables, considérées comme des défis pour l'avenir mais aussi des opportunités vu les potentialités que recèle l'Algérie. La présence à la Semaine de l'énergie qui se tient à Alger de la commissaire européenne à la concurrence, Mme Neeli Kross, a été l'occasion de poursuivre les discussions sur un accord stratégique entre l'Algérie et l'UE sur l'énergie.« On a discuté avec la commissaire européenne à la concurrence, Mme Neelie Kross, et on s'est mis d'accord pour qu'il y ait une continuation dans ce travail sur cet accord stratégique », a indiqué M. Khelil. Le ministre a ajouté que deux experts de l'UE sont attendus prochainement à Alger pour continuer les discussions. L'Algérie va participer à la réunion des ministres des pays producteurs et exportateurs du gaz. « J'ai donné mon accord pour participer à la réunion du 23 décembre des ministres du Forum des pays producteurs et exportateurs du gaz (FPEG) qui doit discuter de l'organisation », a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines. Le groupe d'experts doit finaliser les statuts de l'Organisation lors d'une réunion qui se tiendra le 26 novembre à Moscou. Le texte sera présenté aux ministres pour adoption. Selon le ministre, on ne prévoit pas la création d'une OPEP du gaz. Il sera un Forum d'échange d'expériences pour développer les relations commerciales et des projets en commun. L'OPEP ne disposera peut-être pas, le 29 novembre prochain au Caire, des données pour prendre une décision en faisant référence à l'application de la décision de réduire la production de 1,5 mbj prise le 24 octobre, a indiqué le ministre de l'Energie et président de l'OPEP. « Cette information, on ne l'aura qu'après le mois de novembre, début décembre, on le saura avec précision », a indiqué M. Khelil en réponse à une question sur le respect par les pays membres de la décision.A une question sur la déclaration iranienne de proposer une réduction de 1 à 1,5 mbj lors de la prochaine réunion de l'OPEP au Caire, le ministre a indiqué : « En ce qui concerne les déclarations des membres, ils sont libres de déclarer ce qu'ils veulent, c'est un souhait. Maintenant, est-ce qu'il sera exaucé, cela dépend de la conférence, cela dépend du consensus qu'il y aura là-dessus. » « Pour le moment, nous avons une consultation parce que probablement, les données que nous aurons ne seront pas suffisantes pour nous permettre de prendre une décision réaliste, il ne s'agit pas de dire on va couper pour dire qu'on va couper. Si on n'a pas rempli nos engagements, si en plus on dit qu'on va couper et on découvre plus tard que non seulement on n'a pas rempli nos engagements du 1er mais aussi le 2e, ça ne va plus être crédible », a indiqué le ministre. « Il faut que l'Organisation devienne crédible », a-t-il ajouté.« Pour qu'elle soit crédible, il faut que le marché voie que nous allons vraiment diminuer. C'est comme ça que le marché va réagir. Pour le moment, le marché ne réagit pas et ne nous prend pas au sérieux parce qu'ils (traders) n'ont pas l'information sur le terrain. Il y a certaines informations... des clients disent que nous n'avons pas reçu... », a ajouté le ministre. Pour le ministre, qui a confirmé que l'objectif est d'atteindre un prix situé entre 70 et 90 dollars, le marché va réagir en décembre vu l'impact de la réduction.
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