Algérie

les autorités locales tolèrent le commerce informel La rue Tachouaf Saïd ex-Molière (Sidi M'hamed)



les autorités locales tolèrent le commerce informel                                    La rue Tachouaf Saïd ex-Molière (Sidi M'hamed)
Les habitants de la rue ne manquent pas de manifester leur étonnement face à une situation en porte-à-faux avec la réglementation.
Les habitants de la rue Tachouaf Saïd (ex-Molière), dans la commune de Sidi M'hamed, n'en finissent pas de subir au quotidien les désagréments émanant du marché informel érigé en plein c'ur de la rue. D'après les habitants de cette venelle, qui fait jonction entre la rueHassiba Ben Bouali et la place du 2-Mai, les étals du marché ont été installés en août 2004. «L'installation de ce marché informel a été autorisée par le président de l'APC», affirment les habitants du quartier, avant d'ajouter : «Il est inadmissible qu'une telle décision ait été prise par un responsable qui est censé faire respecter la loi et non la violer.» Selon les résidants, les étals de ce marché informel ont été installés en 2004, durant la période des vacances scolaires d'été. En l'absence des écoliers, les initiateurs de cette opération n'ont pas trouvé de difficultés à installer le marché dans un espace mitoyen avec l'école Billal El Habachi, passant outre l'existence d'une structure sanitaire qui accueille des centaines de malades.
Les habitants de la rue ne manquent pas de manifester leur étonnement face à une situation en porte-à-faux avec la réglementation.
«L'arrêté du 29 janvier 1989, régissant les lois en matière d'urbanisme, interdit dans son article 16 toutes constructions à proximité d'un établissement scolaire ou d'une structure sanitaire», assurent les habitants. Depuis l'installation de ce marché au c'ur du quartier, les résidants ont vu leur cadre de vie s'altérer progressivement. En plus de l'insalubrité qui affecte les moindres recoins de la rue, les nuisances sonores empoisonnent la vie des résidants dont les plus vulnérables sont devenus avec le temps hypertendus, diabétiques ou encore dépressifs. Quant aux écoliers qui fréquentent l'établissement scolaire Billal El Habachi, ils ne peuvent prétendre à une scolarité ordinaire.
«Le maire est responsable de l'échec scolaire de nos enfants. Depuis l'installation du marché devant l'école, ils ne peuvent plus étudier, d'où le nombre croissant d'élèves qui son ajournés aux examens», déplorent les résidants, qui affirment également que leurs multiples requêtes menées auprès des instances compétentes n'ont abouti à rien, sinon à s'attirer les hostilités des marchands informels qui n'hésitent pas à défendre leur place en utilisant même les armes blanches.
«Cela fait huit ans que nous subissons cette situation, il n'est désormais pour nous plus possible de continuer. Nous demandons l'intervention des plus hautes instances du pays afin qu'elles mettent un terme à nos souffrances», diront les habitants. En vue de faire connaître la version des responsables locaux, nous avons essayé à maintes reprises de contacter le président de l'APC, M. Bourouina, mais celui-ci est reste injoignable.


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