Algérie

Les autorités locales doivent trouver une solution


Ce problème dure depuis des années et aucune solution n'a été apportée par les autorités.L'absence de moyens de transport dans la commune d'El Marsa pénalise les habitants qui, des années durant, ont fait appel aux services des taxis clandestins. Signalons que le chef-lieu de la commune n'est accessible par la RN24 que par un seul accès situé au sud de la ville. Pour en sortir, il n'existe également qu'une seule issue.
De ce fait, les transporteurs privés évitent de desservir le chef-lieu par souci de rentabilité. La ville d'El Marsa est géographiquement enclavée. Le problème du manque de moyens de transport à El Marsa se pose donc avec acuité, et ce, pour toutes les franges et catégories sociales. Les élèves et les étudiants sont néanmoins les plus touchés par ce problème. «Nous avons transmis cette préoccupation à toutes les instances concernées, y compris aux services de sécurité et ceux chargés de la gestion du transport.
Cela n'a paradoxalement pas permis de régler le problème. Les habitants d'El Marsa continuent de subir ce manque au quotidien», confie un responsable au niveau local. Les transporteurs qui exploitent la ligne Qahouet Chergui-Aïn Taya ont l'obligation de transiter par El Marsa.
Cependant, ils ne le font pas. Ils pénalisent ainsi les habitants de la commune, qui se rabattent, qui sur les taxis clandestins, qui sur la marche à pied.
En attendant que des solutions soient apportées à ce problème, les habitants d'El Marsa continueront à trouver d'énormes difficultés pour se déplacer en dehors de leur commune. «Le problème du transport à El Marsa ne date pas d'hier. Nous trouvons des difficultés depuis toujours. C'est la même situation qui prévaut depuis 40 ans», confie un habitant de la commune, «il est de notre droit de réclamer les moyens de transport, d'autant plus que le nombre d'habitant à El Marsa est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement», poursuit-il.
La frange la plus touchée par le manque de moyens de transport à El Marsa est incontestablement celle des jeunes écoliers et étudiants. «Je suis obligé de marcher deux kilomètres afin de rejoindre le premier arrêt de bus qui se trouve au niveau de l'intersection principale», dira une étudiante.
Et d'ajouter : «C'est seulement à partir de cet endroit que je peux emprunter les bus qui desservent Qahouet Chergui ou Aïn Taya.»
Les transporteurs privés qui assurent des dessertes entre la localité de Qahouet Chergui et Aïn Taya doivent impérativement passer par El Marsa, qui fait partie de l'itinéraire de la ligne.
«On ne peut pas entrer dans la ville d'El Marsa, car il n'y a pas beaucoup de voyageurs, d'une part, et de l'autre, nous perdrions beaucoup de temps si on venait à entrer à chaque fois que nous passons», soutient un propriétaire de bus qui a requis l'anonymat. En tout état de cause et quels que soient les arguments avancés par ces transporteurs, il est urgent de trouver une solution à ce problème qui n'a que trop duré.
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