Algérie

Les autorités évaluent l'avancement du projet


Après réception de ce projet structurant, pas moins de 35 000 voyageurs en position assise et plus de 95 000 autres en position debout seront transportés quotidiennement, et les trains de marchandises devraient transporter 1 800 tonnes par jour.Le projet de dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Beni Mansour est au centre des préoccupations des autorités de la wilaya de Béjaïa. En effet, une rencontre a été organisée, à la fin de la semaine dernière, entre le premier responsable de la wilaya, M. Ahmed Maâbed, et les responsables de l'Agence nationale d'étude, de suivi et de réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif).
Etaient présents à cette rencontre les représentants des différentes directions de wilaya, qui interviennent dans le cadre de ce projet, à savoir les Transports, les Travaux publics, l'Energie, etc. Le but : "examiner et évaluer l'état d'avancement du projet de dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Beni Mansour", a indiqué le communiqué de la wilaya.
On apprend que le groupement d'entreprises, chapeauté par Cosider TP, a déjà entamé des opérations de déblaiement et d'ouverture de pistes au niveau des emprises libérées des oppositions des citoyens, le mois de février dernier. Des travaux de terrassement ainsi que de creusement ont été également entamés sur les deux bouts du tunnel ferroviaire, prévu sur une longueur de 700 m, sur le territoire de la commune de Semaoune.
Il y a lieu de rappeler que les entreprises de réalisation se sont occupées depuis une année à installer trois bases de vie, la principale dans la commune d'Ouzellaguen, une secondaire à Remila sur la RN26 et une troisième à Beni Mansour, qui n'était pas achevée.
Le projet est confié à deux groupes d'entreprise. Le premier est chargé de la réalisation et qui regroupe Cosider, Infrarail, Estel et Cosider Ouvrage d'arts. Le deuxième groupement d'entreprises renferme, quant à lui, les sociétés nationales Setirail (chef de file), Saiti et Cidem. Et lequel groupement est chargé du contrôle et du suivi des travaux.
Pour rappel, le projet est vieux de quelque douze années. Les autorités n'ont pourtant pas lésiné sur les moyens en lui réservant une enveloppe conséquente : pas moins de 106 milliards de dinars ont été mobilisés pour réhabiliter et moderniser les installations ferroviaires de la ligne Béjaïa-Beni-Mansour, sur 87 km. Le délai fixé pour sa livraison : 60 mois.
Avec le doublement de la voie ferroviaire, le train de voyageurs circulera à 160 km/h (le train de marchandises à 100), d'où la suppression des passages à niveau à l'origine des nombreux accidents que l'on déplore chaque semaine et qui se traduira aussi par moins de bruit et de gaz polluants, a-t-on assuré lors de la présentation du projet. L'objectif serait de diminuer le temps de livraison et d'atteindre le "zéro délai".
Par ailleurs, on a indiqué que seront transportés quotidiennement un peu plus de 35 000 voyageurs en position assise et plus de 95 000 en position debout. Les trains de marchandises devraient transporter 1 800 tonnes par jour. Les temps de parcours seront singulièrement réduits. On pourra gagner Alger en deux heures à deux heures et demie, a-t-on affirmé. Mais les oppositions qu'a connues ce projet ont retardé son lancement.

M. OUYOUGOUTE
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