Les automobilistes perdent le nord

Alors que la circulation automobile est devenue infernale dans lecentre-ville, s'ajoutant aux problèmes insolubles de stationnement, denouvelles plaques de signalisation sont apparues en plein coeur de la cité,portant le marasme à son paroxysme. Policiers et policières s'affairent enpermanence et sous un soleil de plomb pour tenter de canaliser tout ce fluximpressionnant et désordonné de véhicules et endiguer les ardeurs de certainsautomobilistes impatients, fougueux et parfois irrespectueux du code de laroute. Mais à travers ce carrousel infernal de véhicules une plaque designalisation semble de trop dans ce décor. Elle a été placée juste encontrebas de la rue Meriem Bouatoura, matérialisant l'interdiction de tourner àdroite. En plus clair, elle va forcer tout ce flux de véhicules se dirigeantvers les hauteurs de la ville (Ziadia, Djebel Ouahch et Emir Abdelkader)d'emprunter les allées centrales, faire le rond-point «Air Algérie», remonteren sens inverse vers la Grande Poste pour pouvoir prendre l'axe du grandboulevard Zighoud Youssef (ex-boulevard de l'abîme). Un véritable parcours ducombattant est donc imposé aux automobilistes avant de se libérer enfin del'étau infernal de la circulation du centre-ville. Questionnés à ce sujet, lamajeure partie des usagers de ce passage obligé et fastidieux voient en la posede cette plaque de signalisation une véritable aberration qui ne faitqu'accroître la densité des véhicules empruntant le centre-ville. Contacté,également, le président de l'APC, M. Ali Mechaer, explique cette décision parle fait que tous les «taxieurs» empruntant cet itinéraire, refusant de facto destationner au niveau de l'ancienne place dite «Taxis Ponts», ont préféré avantla pose de cette plaque choisir une autre aire de stationnement, enl'occurrence en face de la banque centrale. Pour des raisons pratiques et desécurité, il était devenu inadmissible d'autoriser ce stationnement.