Les attentats de Toulouse n'ont pas changé les intentions de vote des français Le chômage et le pouvoir d'achat sont leurs premières préoccupations

Un sondage d'opinion français rendu public, Mercredi a montré que la sécurité est le souci de 23% seulement des français, contre 52% dont le seul souci est le spectre du chômage. Le souci de 42% des français est la détérioration du pouvoir d'achat, alors que celui de 27% des français consiste dans la santé. 24% des français, selon ce sondage, n'ont que le souci des dettes et de la défaillance du budget public.
Dans le même sillage, l'invitée de France 2, Mme. Marine Le Pen, s'est interrogée sur les milliers de Mohammed Merah qui sont sur le sol français, puisque selon elle, il ne fait pas l'exception.
Marine Le Pen a indiqué que les attentats de Toulouse ont remis en surface la question de la sécurité et de l'insertion, des sujets selon elle que les candidats Sarkozy et Hollande ont refusé d'aborder. Revenant à l'affaire Merah, Mme Marine Le Pen s'est interrogée, « était-il un agent de la police française ' ». Il était surveillé par la police française et bénéficiait du logement et des aides sociaux. Malgré tout cela, il a commis son acte.
Les sondages d'opinion effectués par 5 organismes spécialisés, dont IFOP, Harris Interactive France et OpinionWay-Fiducial, le candidat socialiste François Hollande reste en tête de liste des intentions des électeurs au deuxième tour, avec 54% des voix. Cependant, le président Sarkozy a gagné trois points précieux, suite aux derniers événements. Selon 74% des personnes sondées, la réaction de Nicolas Sarkozy aux derniers événements a été bonne, alors que 54% des personnes sondées ont estimé que tous les candidats en compétition ont bien réagit aux derniers événements, En dépit des secousses qui ont caractérisé la scène politique française, les derniers temps, les récents sondages d'opinions ont montré que les chances du candidat de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, sont en ascension permanente, atteignant les 13% des personnes sondées, après Marine Le Pen, 15% et François Bayou, qui est descendu à 12%.