Algérie

Les attentats continuent



Les attentats continuent
La police irakienne a mis en place hier un dispositif sécuritaire « impressionnant » autour de la zone verte dans le centre de Baghdad pour parer à d'éventuels attentats. Cette mesure a été prise peu après une série de nouveaux attentats survenus non loin de ce quartier abritant notamment les principaux organes du gouvernement, le Parlement, les ambassades américaine et britannique. Les attaques, qui ont eu lieu en pleine heure de pointe dans le centre-ville, ont fait au moins 24 morts et 30 blessés. Une voiture piégée a explosé devant le ministère des Affaires étrangères, une deuxième attaque devant un restaurant a été menée par un kamikaze, et un troisième attentat à la voiture piégée a visé un marché de pièces détachées automobiles. Les services de sécurité ont par ailleurs désamorcé une bombe près du siège du ministère du Pétrole, également dans le centre-ville. Dans la nuit de mardi à mercredi, ce quartier a été la cible de tirs d'obus de mortier. Deux obus ont explosé sur le territoire protégé ayant tué un militaire. Ces violences surviennent alors que les forces de sécurité poursuivaient leurs opérations pour reprendre aux insurgés des secteurs à Al-Anbar, une province à majorité sunnite de l'ouest du pays, frontalière de la Syrie. Hier matin, les autorités irakiennes ont annoncé une attaque imminente sur Fallouja. Plusieurs quartiers de cette ville ont été bombardés tard mardi soir et les insurgés ont été exhortés à déposer les armes. Le commandant des forces terrestres de l'armée, le général Ali Ghaidan Majeed, a annoncé que les forces armées avaient repris mardi des quartiers de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar et ce, après plusieurs jours de violents combats. Plus de 140.000 personnes ont fui les violences dans cette région, le plus vaste déplacement de populations en cinq ans en Irak, selon les Nations unies. Des diplomates tout comme le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ont appelé le gouvernement irakien à ?uvrer en faveur d'une réconciliation nationale, mais à deux mois des élections législatives, le Premier ministre Nouri Al-Maliki privilégie une ligne dure. Il a promis « des rivières de sang » entre lui et « les terroristes d'Al-Anbar ». Plus de 1.000 Irakiens sont morts dans des violences pour le seul mois de janvier 2014.




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