Algérie

Les ateliers de menuiseries et tôleries alimentent la propagation de l’allergie



Chteïbo et Saint-Rémy enregistrent 20 cas quotidiennement Un vent de propagation des pathologies liées à l’allergie et l’asthme est entrain de secouer les localités de «Chteïbo et Saint Rémy» qui constituent désormais un vrai terrain fertile pour l’émergence de ces maladies.  Des médecins généralistes révèlent que les centres de santé répartis à travers ces deux localités accueillent quotidiennement de 15 à 20 cas, dans leur majorité des enfants et des vieillards souffrant d’allergies très avancées, appelées communément «début d’asthme».Les vendeurs pharmaciens affirment que leurs établissements ont enregistré récemment une augmentation dans la vente des médicaments prescrits pour soulager ces pathologies dont «Solbitamol, Claritine, Ventoline» etc. Les raisons à l’origine de cette propagation sont liées principalement à la forte pollution du climat dans cette zone : «Les habitants de ces deux localités transpirent de la poussière plutôt que de l’air «. Les habitants de Saint-Rémy, eux, se plaignent des conflits qui les opposent quotidiennement aux tôliers et menuisiers qui, souvent, utilisent des produits chimiques nocifs pour la santé des citoyens habitant le périmètre de leurs ateliers. Il faut savoir que l’exercice de ce genre d’activités dans les lieux d’habitations constitue depuis plusieurs années une vraie plaie dans la wilaya d’Oran. Une plaie qui n’est pas spécifique à Saint-Rémy ou Chteïbo, mais qu’on retrouve même dans certains quartiers résidentiels. La problématique a été évoquée à maintes reprises dans les espaces institutionnels dont l’assemblée populaire de wilaya, mais aucune des recommandations n’a été suivie d’actes concrets sur le terrain. La question qui reste posée est comment, est-ce possible, d’accorder des autorisations d’ouverture de ce genre d’ateliers dans les zones d’habitations avec tout ce que cela engendre comme répercussions néfastes sur la tranquillité et la santé des citoyens ? En attendant les réponses à nos interrogations, les habitants de Haï El Nedjma semblent condamnés, pour quelques années encore, à traiter les symptômes de leurs malaises au lieu d’éradiquer le syndrome. R.Amine & S.A.


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