Algérie

Les assureurs interviennent



Les assureurs interviennent
Cash Assurances a fait savoir que plusieurs réassureurs internationaux vont intervenir dans l'opération d'indemnisation de Sonatrach et de ses associés.La plateforme gazière de Tiguentourine (In Amenas) est soumise à l'appréciation des assureurs internationaux, une année après l'attaque terroriste dont elle a fait objet. Les compagnies d'assurances internationales auxquelles Sonatrach a rétrocédé la majorité des sinistres potentiels sont à pied d'?uvre à Tiguentourine à même de procéder à l'évaluation des pertes subies par le groupe public des hydrocarbures et ses deux partenaires BP et Statoil dans le complexe. «Une chose est sûre, il y a des experts qui sont venus en Algérie et qui ont été désignés par les assureurs internationaux des groupes» concernés, a indiqué Hadouche Adlane, directeur action commerciale auprès de Cash Assurances, compagnie d'assurances des hydrocarbures.D'après le même responsable, dont les propos ont été rapportés par l'agence APS, le groupe d'experts a établi ses constats sur le terrain, en vue d'élaborer un rapport d'évaluation des pertes subies par Sonatrach et ses deux partenaires. En attendant qu'il soit indemnisé, le groupe public des hydrocarbures tente de remettre les trains sur les rails à même de rehausser le niveau de la production, durement affectée par l'incident. Le complexe à vocation gazière de Tiguentourine ne fonctionne toujours pas à plein régime, une année après l'attaque. L'un de ses trois trains est toujours en phase de réparation, tandis que les travailleurs expatriés de BP et de Statoil ne décident toujours pas de reprendre le chemin d'In Amenas.Le directeur action commerciale auprès de Cash Assurances a fait savoir que plusieurs réassureurs internationaux vont intervenir dans l'opération d'indemnisation de Sonatrach et de ses associés, précisant dans le même sillage que chacun de ces assureurs prend en charge une partie des risques du complexe en vertu des polices master souscrites par ces groupes énergétiques pour l'ensemble de leurs actifs à travers le monde. Interrogé, par ailleurs, sur la part que doit assumer la Compagnie centrale de réassurance (CCR) dans cette indemnisation, Hadouche Adlane, a affirmé que la réglementation en vigueur permet à ce réassureur public de rétrocéder jusqu'à 50% de ses risques à des réassureurs internationaux.Cependant, le même responsable s'exprimait en marge d'une conférence sur le management des risques par la Cash, organisée en marge de la 4e édition du Salon international des hydrocarbures de Hassi Messaoud, a précisé que la réassurance des risques importants comme celui de Tiguentourine ou des grandes installations industrielles n'obéit pas à ce schéma classique de la couverture assurance. En clair, l'Algérie a choisi, pour le cas des actifs stratégiques, de rétrocéder à l'international de la majorité des sinistres potentiels. De tradition, la réassurance à l'international des actifs stratégiques couvre même le risque arrêt de production. Le complexe de Tiguentourine (Illizi) assure à lui seul près de 18% des exportations algériennes de gaz.




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