Le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, assure que le programme d'alimentation en eau potable, mis en place le 7 avril dernier, sera maintenu. «Nous allons consentir tous nos efforts pour assurer la distribution de l'eau, tel que tracé par le programme d'avant le mois de Ramadhan, le 7 avril dernier pour la région d'Alger, mais aussi pour toutes les wilayas du pays», affirmait-il, hier, en marge de la journée de l'énergie, tenue à Alger.Il reproche à la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) d'avoir publié un communiqué sur un nouveau planning de distribution de l'eau potable, sans aviser ses partenaires : l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement (ONA). «La Seaal est une filiale par actions et doit aviser les partenaires», dit-il.
Mihoubi fait, par contre, remarquer que le programme actuel d'alimentation en eau potable ne pourra être maintenu pendant plusieurs mois. «Nous allons poursuivre la pérennité de la distribution de l'eau, selon la disponibilité des eaux de surface», précise-t-il.
S'agissant de la révision de la tarification de cette ressource, il affirme que certes, elle n'est pas à l'ordre du jour, mais qu'elle est inévitable à l'avenir. «Nous ne pouvons pas rester sur ce mode de tarification. Il faut donner à l'eau sa vraie valeur. À moyen terme, nous poserons ce problème à tous nos partenaires, et nous n'irons pas à une nouvelle tarification de façon unilatérale, sans la concertation de tous les acteurs : agriculteurs, industriels», souligne-t-il. Il évoque également le projet de la charte de l'économie de l'eau qui sera soumis au gouvernement dans les jours à venir. «Cette charte sera adoptée par tous les départements ministériels, puisque le problème de l'eau n'est pas spécifique au secteur des ressources en eau, mais il concerne plusieurs secteurs», explique-t-il.
Le ministre des Ressources en eau insiste, par ailleurs, sur une bonne gestion de l'eau basée sur les nouvelles techniques. «La mise en place d'une stratégie nous évitera de rester dépendants des chutes de pluie. Celle-ci doit reposer sur l'utilisation des eaux non conventionnelles, en multipliant le nombre des stations de dessalement», dira-t-il.
Rappelant que l'apport actuel des eaux non conventionnelles ne dépasse pas les 17%, il plaide pour atteindre plus de 50% de l'utilisation de ces eaux dans l'alimentation en eau potable.
Ry. N.
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Posté Le : 19/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LSA
Source : www.lesoirdalgerie.com