Les associations en conclave

Force est de constater également, que les entités réelles qui arrivent, tant bien que mal, à se frayer chemin parmi les organisations satellitaires et celles créées dans le sillage d’une politique d’embrigadement local, se comptent sur les doigts d’un manchot, parfois moins. Des associations caritatives, de connivence avec des élus locaux, sont embourbées dans de graves affaires de dilapidation de deniers publics, de création d’entités fictives, voire de vols par effraction et de détournement de couffins du Ramadhan versions 2008 et 2009. La section de football de l’ESSA, victime d’une hogra institutionnalisée parce que refusant d’appartenir à un groupe semi-officiel activant au sein du FLN, honni par ses propres militants, se trouve privée d’accession au su et au vu de ce même mouvement associatif, dont une majorité des représentants est à l’ordre. Des repris de justice notoires et des personnes dépravées activent au sein des autres sections affiliées à la même association dans le but évident de tirer profit de l’intitulé et des fonds de la wilaya. Des dividendes, toutes les formations en demandent, même celles en hibernation depuis des lustres, celles incapables de regrouper dix personnes et celles encore frappées de torpeur depuis leurs naissance, parce que justement sans programme, sans perspective, hormis, celles de porter allégeance aux partis politiques à l’approche des différentes échéances électorales et le négoce de quelques sièges à l’APC et /ou l’APW. La rencontre des représentants du mouvement associatif avec le wali, prévue pour aujourd’hui, la deuxième en moins de quinze jours, devrait produire les résultats escomptés, si elle avait été précédée d’une révision statutaire de chacune des associations et d’un bilan d’activités, sous peine de mettre, dans une concomitance préjudiciable aux initiateurs de ces rencontres, ceux capables de s’inscrire dans le circuit innovateur et ceux voulus débonnaires, dociles… et plus grave encore; mis au service des marionnettistes et des politicards.