Les assises du CNES au Vieux Rocher Constantine : les autres articles

Les assisses du Conseil nationale économique et social (CNES), consacrées durant deux jours (dimanche et lundi) à l'appareil exécutif et à la société civile des wilayas de Skikda, Jijel, Mila et Constantine, se sont tenues au siège de la wilaya à une heure tardive de la nuit de dimanche dernier, alors qu'elles étaient programmées à 16h 30.
Le président du CNES, Mohamed-Seghir Babès, tout en s'excusant du retard, présentera d'emblée «la nouvelle méthode de gouvernance». Selon ses explications, celle-ci, initiée par le président de la République, est basée sur l'écoute et la réflexion pour une meilleure prise en charge des doléances du citoyen. «Après plusieurs séances d'écoute au niveau du territoire national, où il a été relevé de multiples problèmes ayant entravé toute forme de développement local, une plateforme sera élaborée dès novembre prochain. Les principales revendications sociétales seront introduites dans le projet préliminaire pour être au centre des assisses nationales prévues pour le 22 décembre prochain. Celles-ci seront ensuite transmises au présidant de la République, auquel revient l'approbation de toute initiative en faveur du citoyen», a déclaré le président du Conseil.
Les premiers responsables des quatre wilayas susmentionnées ont présenté à leur tour des rapports sur les potentialités des régions dont ils ont la charge. Le 2e jour sera accordé à la société civile, représentée par le mouvement associatif, les syndicats, diverses organisations civiles, les gérants du monde du travail et autres représentants des mouvements pour la promotion de la culture, des loisirs et du sport. Des intervenants de tout bord ont dénoncé «les pratiques ayant conduit à la dégradation de la société et empêché le développement local». Les mots d'ordre étaient: «Arrêter de politiser le travail et les associations», «Non à la corruption»'