Dès aujourd'hui et particulièrement durant la période de l'Aïd, la wilaya de Annaba ne manquera pas d'eau potable. Ainsi en a décidé le ministre des Ressources en eau Hocine Necib. Il s'est exprimé ce dernier lundi sur le dossier AEP de la wilaya de Annaba alors qu'il était en visite de travail dans plusieurs wilayas de l'Est du pays. Ce que confirme M. Zahir, le directeur de l'eau.Ce responsable central au niveau du ministère des Ressources en eau a révélé le lancement à très court terme de nombreux projets. Certains concernent le captage et l'adduction alors que d'autres portent sur le traitement et la distribution au bénéfice des populations de Chétaïbi et le couloir El Hadjar/El Bouni, la station de traitement de Chaïba, la réhabilitation de la conduite de Seraïdi, la principale de 1,220 mm, la mise en branle d'un nouveau programme de forage pour la commune chef-lieu Annaba.Autre projet à matérialiser dans les mois qui suivent, l'AEP de Kharaza. Il permettra à la population de cette localité de disposer de l'eau potable 18H sur 24. Affirmant que la wilaya de Annaba a apporté un concours financier de 70 millions de DA pour la réhabilitation du réseau AEP. M. Zahir n'a pas manqué de dénoncer le vol de l'eau à partir des conduites par des individus sans foi ni loi. Le préjudice est de 30.000 m3/jour d'eau qui partent dans la nature.«20% seulement de la capacité de distribution AEP arrivent dans les robinets des habitants. Je dois dire que le barrage de la Cheffia a dépassé le seuil critique. Je rappelle que l'investissement était à l'arrêt de 2008 à 2010. Les 2 milliards DA que le ministère a engagés pour la réalisation du programme en cours dont une station de pompage à Oued Nil, attestent de notre volonté d'améliorer la situation de l'AEP à Annaba», a-t-il ajouté.Ces révélations mettent à nue, encore une fois, toutes les insuffisances enregistrées jusqu'ici dans la gestion de l'ADE par l'actuel directeur de l'unité Annaba. C'est qu'au lieu de s'en tenir aux causes, leurs conséquences sur la distribution de l'eau et les dispositions prises pour y remédier en cette veillée d'Aïd El Adha, ce responsable local a préféré emprunter des raccourcis. Comment parler de gestion antérieure de l'ADE, alors que ce n'est un secret pour personne que ce sont les cadres actuels, et à leur tête l'actuel directeur d'unité, qui en avaient la charge ' Ces mêmes anciens cadres s'occupaient beaucoup plus à faire «joujou» avec les voitures de luxe et autres gadgets que le partenaire allemand Gelsenwasser avait mis à leur disposition pour les occuper.Entre-temps, il manipulait à son profit et au gré de son humeur du jour, les chiffres et les lettres des projets confiés par l'Etat algérien pour améliorer l'adduction, le traitement et la distribution de l'eau. La vigilance du directeur de l'hydraulique de l'époque M. Hamami, a réduit à néant le plan des Allemands. Il faut, en effet, savoir qu'aux termes d'un protocole d'accord, Gelsenwasser avait engagé une caution de 1 million d'euros. Il comptait bien récupérer 5 fois plus. N'a-t-il pas tenté de récupérer à son seul profit le montant de factures estimées à l'équivalent de 4,5 millions d'euros 'Pour matérialiser ce véritable hold-up, il n'avait pas hésité à faire appel aux cadres algériens dont l'actuel directeur d'unité. C'est dire que Gelsenwasser a bien surfé pour arnaquer les Algériens. C'est ce qui lui a permis d'abandonner son exigence quant à récupérer sa caution de un million d'euro. Les autorités algériennes ont dû batailler dur pour éviter d'avoir à lui rembourser 4,5 millions d'euros au titre de dédommagement.Ça ne s'est pas arrêté à ce niveau, puisque de 2007 à 2011 année de la résiliation du contrat de partenariat, les Allemands n'ont pratiquement rien réalisé ou réhabilité de conduites, station de pompage ou de forage et autres structures. Ils se sont par contre accaparé de l'équivalent en devises de 3% de l'enveloppe financière engagée par les Algériens pour 3.800 milliards cts.C'est du moins ce que révèlent d'anciens cadres de cette entreprise. De ces conséquences, il y a l'absence d'entretien et de maintenance de la station de traitement de l'eau de Chaïba (Sidi Amar), la dégradation des 52 forages d'eau alimentant la wilaya de Annaba dont, 32 à partir de Bouteldja et Berihane,13 autres dans les salines et 7 à Pont Bouché. Soit l'équivalent de 60.000 m3/jour pouvant aller jusqu'à 120.000 m3/jour qui se déversent dans la nature.
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Posté Le : 29/08/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com