Les armes prohibées durant la guerre de libération

1- Introduction

Les extrémistes du colonialisme français avaient compris que les éléments de la force résidaient dans la possession de toutes sortes d'armes de destruction massive grâce auxquelles ils pourront imposer leur domination aux peuples des colonies qu'ils ont occupées par la force des armes.
De ce fait, les dirigeants français se sont empressés de mobiliser toutes leurs ressources humaines, matérielles et scientifiques afin d'acquérir ces armes internationalement prohibées pour imposer leur présence au sein des colonies qu'ils ont occupées, dont ils ont asservi les peuples et réprimé les révoltes.

2- Les armes prohibées

Dans la guerre destructrice qu'elle a menée contre la Révolution Algérienne et ses valeureux soldats, l'armée française a eu recours à toutes sortes d'armes internationalement prohibées, ne faisant pas du tout cas des conséquences désastreuses que celles-ci auraient sur le peuple algérien.
Parmi ces armes, il y eut l'arme chimique constituée dans la plupart des cas de gaz mortels et de bombes incendiaires.
Quant au napalm, ce fut également une arme meurtrière dont les villages et hameaux algériens ont souffert. Même les montagnes n'y ont pas échappé du fait qu'elles constituaient un refuge imprenable pour les moudjahidine qui à leur tour n'ont pas échappé aux bombes incendiaires.
Parallèlement à cela, il y avait une autre arme autrement plus dangereuse, l'arme nucléaire considéré comme l'arme la plus puissante qu'ait connu l'humanité à l'époque.
La France coloniale avait commencé à l'utiliser pour la première fois dans le désert algérien, en se servant des moudjahidine arrêtés, comme boucliers humains et comme moyen d'expérimentation de leurs capacités scientifiques dans le domaine de l'arme nucléaire parallèlement à l'utilisation du Sahara algérien et de ses habitants comme champ d'expérimentation sans prendre en considération les conséquences dramatiques qui ne découleront pour la région et ses habitants.

3- Les régions algériennes ayant subi les effets destructeurs des armes prohibées

A travers l'utilisation des armes prohibées, l'armée française visait la liquidation de tout être vivant, le premier visé étant l'Armée de Libération Nationale répartie à travers de nombreuses régions qui ont de ce fait encouru les effets tragiques de l'usage d'armes prohibées.
En dépit de cela, l'Armée de Libération Nationale a pu faire échec à la politique coloniale à l'intérieur en inscrivant à son actif des victoires successives qui ont fait perdre la raison à l'ennemi français et l'ont amené, dans le but de se venger, à recourir à l'utilisation d'armes aussi dangereuses.

4- Position de l'opinion publique internationale à l'égard de l'utilisation par la France d'armes prohibées

Au niveau international, l'opposition à l'utilisation par la France de telles armes prohibées était claire. Toutefois, les autorités françaises ont fait fi de toutes les lois et pratiques internationales et les zones algériennes qui furent l'objet de destruction suite à l'utilisation de ces armes devinrent des zones désertiques, arides , sans aucune trace de vie ; ce qui a renforcé encore davantage l'opposition au niveau international à la politique militaire de la France .

5- Effets matériels et moraux des armes prohibées

Ces effets sont perceptibles jusqu'à ce jour dans la mesure où rien de vivant n'a survécu et où de nombreux habitants souffrent de défigurations et de mutilations à vie. La nature elle-même n'a pas échappé aux effets ravageurs de ces armes destructrices auxquelles la France a eu recours pour commettre son génocide sur le peuple algérien et liquider la Révolution Algérienne qui l'obnubilait. De ce fait, les armes prohibées ont laissé des traces profondes dans la mémoire des Algériens par les séquelles occasionnées et en particulier pour les habitants de Reggane.