Algérie

Les armateurs réclament des mesures pour éviter la faillite



  Ils sollicitent des pouvoirs publics la mise en œuvre de trois facilitations de façon à  les extraire de l'asphyxie financière qui les mène à  la faillite et qui sera, précisent-ils, cause de la perte de milliers d'emplois. Ils demandent ainsi l'étalement de la durée du crédit bancaire sur deux décades, la bonification du taux d'intérêt et l'effacement des intérêts des impayés échus ainsi que des intérêts interbancaires et des agios. Dans une supplique adressée au président de la République, ils appuient leur argumentaire par des données chiffrées.
Impossibilité de rentabiliser l'investissement
A cet égard, ils rappellent que, sur la base des campagnes d'évaluation de la biomasse  engagées par l'Etat, les pouvoirs publics ont décidé d'une politique de soutien au secteur de la pêche de façon qu'il soit pêché un stock annuel de 200 000 tonnes sur les ressources halieutiques globales estimées à  600 000 tonnes. Or, relèvent-il, depuis 2007, la flottille nationale arrive à  peine à  atteindre 90 000 tonnes pour des raisons liées au changement climatique observé à  l'échelle de la planète. De la sorte, il leur est devenu impossible de rentabiliser l'investissement consenti et en conséquence, d'honorer leurs engagements sur la base des échéanciers de remboursements arrêtés contractuellement. Cela est d'autant plus difficile, indiquent-ils, que les charges induites par les taxes diverses, assurances, dédouanement et les frais bancaires ont au départ largement obéré une rentabilisation qui ne pouvait d'ailleurs s'amorcer qu'une année après l'obtention du crédit dans la mesure où les embarcations achetées n'ont été livrées qu'une année après leur commande, ce qui est d'ailleurs une règle. Ainsi, au regard de toutes ces contraintes, ils estiment que le crédit bancaire qui leur a été accordé aurait du àªtre consenti sur le long terme, le moyen terme qui leur a été imposé s'étant révélé ruineux.                          
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