La Une de L'Expression du 9 avril
Les jeunes d'aujourd'hui ont grandi dans cette ambiance-chantier où tous les secteurs d'activité avançaient à l'unisson.
Les jeunes, c'est connu, ne sont pas de bons clients en politique. En tout cas pas dans une démocratie représentative où l'urne semble avoir un effet répulsif pour les moins de 25 ans. Cette catégorie de citoyens n'est pas très portée sur l'acte électoral. De fait, les politiques parlent des jeunes, mais ne s'y intéressent pas vraiment, puisque ce sont de mauvais votants. C'est dire que miser sur les jeunes, cela va au-delà de la pratique politicienne et suppose un investissement, non pas électorale, mais patriotique. On pourra disserter longtemps sur le sujet, entendre la chose et son contraire, mais les faits, ces 20 dernières années, démontrent que plus les jeunes évitent les urnes, plus des politiques audacieuses sont engagées en leur faveur.
L'objectif n'était donc pas seulement de les amener vers la participation aux élections, bien que cela soit important, mais surtout pour en faire le fer de lance du développement social et économique, donc humain, de l'Algérie.
Le président de la République a ceci de constant dans sa démarche est qu'il a mis les jeunes au centre de son action. Ce ne sont pas là des mots creux, mais une réalité de tous les jours. A son premier discours en 1999, il n'a pas prononcé le mot «jeune». Lorsqu'on lui en a fait le reproche, sa réponse était que tout le discours, de bout en bout, s'adressait aux jeunes. L'emploi, la formation, l'université, l'éducation, la relance de l'économie et même la Réconciliation nationale étaient autant de jalons posés par le chef de l'Etat pour permettre à la jeunesse algérienne de s'exprimer pleinement. On pourrait rétorquer que cela fait partie de la vie de toute nation. Oui et la nation algérienne a fait de l'investissement sur la ressource humaine et spécifiquement juvénile, une priorité renouvelée à chaque programme quinquennal, à chaque mandat présidentiel.
Les jeunes qui ont vu le jour ou mis pour la première fois le pied à l'école en 1999, ont été accompagnés par une politique, il faut bien se rendre à l'évidence, visionnaire, qui leur préparait un à un les marches des escaliers de leur vie. On se souvient de l'intérêt soutenu qu'avait le président de la République pour l'Education nationale, pour donner aux nouvelles générations les moyens matériels et pédagogiques optimaux. On se souvient également de son propos fortement volontariste en faveur de la réforme du système judiciaire, à commencer par l'amélioration des conditions de détention, puis du fonctionnement de la justice, jusqu'à parvenir au bracelet électronique pour permettre à des prisonniers de purger leur peine chez eux, loin des influences négatives. On a en mémoire toute l'énergie déployée par le chef de l'Etat pour réconcilier les Algériens entre eux et avec leur Etat. Peu de droit-de-l'hommiste avaient misé sur le succès de la Réconciliation nationale. C'était mal connaître les capacités du peuple et de son président à se convaincre de la nécessité d'aller de l'avant. Personne ne peut ignorer les millions de logements construits et les centaines de milliers d'entreprises jeunes réalisées en quelques années. Aucun «observateur» ne peut nier la réalisation de dizaines d'université et une cinquantaine de barrages en moins de deux décennies.
Les jeunes d'aujourd'hui ont grandi dans cette ambiance-chantier où tous les secteurs d'activités avançaient à l'unisson. Des projets sont actuellement en cours. De gigantesques réalisations de belles perspectives sont encore de mise, malgré la crise financière. Les Algériens d'aujourd'hui, ceux qui n'ont de la décennie noire que les histoires que leur racontaient leurs parents, trouvent déjà normal que l'on dise d'eux qu'ils sont chanceux. Ce sont la génération Bouteflika, et parce qu'ils ont grandi dans un esprit de conquête sans cesse renouvelé, ont la responsabilité de donner du sens au travail du président de la République. Qu'ils votent ou pas, il est essentiel de relever que ce sont les enfants de l'âge d'or de l'Algérie, mais également de la Réconciliation nationale. Véritable point de départ de cet esprit de paix que le chef de l'Etat a toujours voulu insuffler dans le corps Algérie.
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Posté Le : 30/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd BOUCETTA
Source : www.lexpressiondz.com