«Les arbitres algériens se sont toujours distingués...»

La boxe témouchentoise a, encore une fois, enfanté un grand referee international, Attar Boucif, dans la même lignée des anciens glorieux boxeurs, qui a honoré sa mission là où il est passé.Ce technicien supérieur en sport, ancien cadre de la Jeunesse et des Sports, a exercé la responsabilité de membre fondateur de la ligue de boxe de la wilaya de Sidi Bel Abbés de 1976 jusqu'en 1981. A cette date, il a fait un stage de formation d'arbitre de boxe sous la direction de Tahir Abdelkader qui lui a permis d'entamer sa carrière par l'arbitrage régional.Grâce à son amour et son dévouement au noble art, il a vite progressé pour devenir arbitre national, continental puis international. Il dit à ce sujet: «Je me souviens de deux magnifiques combats que j'ai arbitrés par excellence en coupe d'Afrique, à Fès au Maroc en 2005, et en championnat du monde militaire à Warendorf en Allemagne en 2006.Dans l'histoire de la boxe, les Algériens se sont toujours distingués à l'échelle internationale par leur sérieux et leur respect de l'éthique sportive. Ils sont très appréciés. Il en est de même pour la fédération algérienne boxe». En outre, il a cité nommément de grands arbitres algériens de sa génération : Labiodh, Moussa, Ould Abbou, Fernan, feu Adadain, etc.Au sujet de la relève, il a souhaité une meilleure prise en charge pour la formation des jeunes intéressés par l'arbitrage par la fédération, car les clubs patinent dans de nombreux problèmes et n'ont pas les moyens de bord nécessaires. Dans ce même contexte, Attar Boucif, âgé de 66 ans, a révélé qu'il a formulé une demande à la fédération pour devenir superviseur, légué son expérience et contribué à la formation et au développement du noble art en Algérie.