Algérie

Les Arabes dans l'expectative APRÈS LA DESTITUTION DU PRESIDENT EGYPTIEN



Les Arabes dans l'expectative APRÈS LA DESTITUTION DU PRESIDENT EGYPTIEN
«L'armée a sorti l'Egypte d'un tunnel à l'issue incertaine»Certains pays arabes n'ont pas hésité à saluer le rôle de l'armée égyptienne.
Comme de tradition, la destitution du désormais ex-président égyptien, Mohamed Morsi, par l'armée, suite à une grande pression populaire, a divisé les pays arabes.
Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a été le premier à féliciter, mercredi dernier, le nouveau leader d'Egypte, Adly Mansour, appelé à diriger la transition politique dans son pays.
Dans un télégramme de félicitations, cité par l'agence officielle SPA, le roi s'adresse à M.Mansour, actuel président de la Cour constitutionnelle, comme «le président de la République arabe d'Egypte soeur», avant même sa prestation de serment.
Il assure l'armée égyptienne de sa solidarité pour avoir «sorti l'Egypte d'un tunnel à l'issue incertaine». Pour leur part, les Emirats arabes unis ont annoncé suivre «avec satisfaction les développements en Egypte».
Cité par l'agence officielle Wam, le ministre des Affaires étrangères, cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, s'est dit confiant que le peuple égyptien pourra «surmonter les moments difficiles» que traverse le pays, avant de rendre hommage à l'armée.
Le Qatar a affirmé, jeudi, continuer à soutenir l'Egypte, en félicitant, par la voie du jeune émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, le chef de l'Etat égyptien par intérim Adly Mansour.
«Le Qatar continuera à respecter la volonté et les choix du peuple d'Egypte», tout en souhaitant «un renforcement de l'unité nationale des Egyptiens (...) dans le respect de l'esprit de la révolution du 25 janvier 2011» qui avait renversé le régime de Hosni Moubarak, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari.
Même le président palestinien, Mahmoud Abbas, en visite officielle au Liban, a félicité, jeudi dernier, le chef de l'Etat égyptien par intérim, Adly Mansour. M.Abbas a souligné le «rôle joué par les forces armées égyptiennes commandées par le général Abdel Fattah al-Sissi pour préserver la sécurité de l'Egypte et l'empêcher de basculer vers un destin inconnu», selon la même source.
Les pays de l'Afrique du Nord ont, eux aussi, réagi à la destitution de Morsi. Le gouvernement marocain a insisté sur le respect «de la liberté et de la démocratie» en Egypte. «Notre pays tient à ce que l'unité, la stabilité et la sécurité, ainsi que toutes les aspirations du peuple égyptien à un avenir meilleur, soient préservées», a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole, Mustapha Khalfi.
Pour sa part, le chef du parti islamiste Ennahda, au pouvoir en Tunisie, Rached Ghannouchi, a affirmé que son pays ne pouvait pas connaître le sort de l'Egypte, où l'armée a écarté le président Mohamed Morsi.
«Certains jeunes rêveurs peuvent croire qu'il est possible de rééditer en Tunisie ce qui s'est passé en Egypte, mais ce sera une oeuvre vaine», a déclaré Rached Ghannouchi dans le quotidien arabe Asharq Al-Awsat, soulignant que la donne en Tunisie «est différente» de celle de l'Egypte.


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