Le conseil national du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) qui vient de se
réunir en fin de la semaine écoulée a, par la voix de son SG Idir Achour, fait part de
préoccupations et appréhensions de ce syndicat par rapport à cette rentrée
scolaire. L'une des préoccupations de ce syndicat consiste en sa reconnaissance
administrative. «Un syndicat qui depuis sa création en 2003 continue toujours à
mobiliser dans les rangs des enseignants». Le conférencier signalera que la
dernière demande déposée auprès du ministère du Travail en juin dernier a
essuyé comme les précédentes un refus sans pour autant que les raisons le
motivant soient données. Le syndicat qui a toujours activé sans agrément, «ne
compte pas cette fois-ci croiser les bras», selon un membre du CLA. «Nous
allons nous plaindre aux hautes instances élues du pays et nous irons jusqu'à
faire part de ce cas à l'Organisation internationale du travail (OIT) et le
Bureau international du travail pour dénoncer cette situation d'injustice à
l'égard de notre syndicat».
Dans un communiqué diffusé lors de cette rencontre, il est fait état des
appréhensions du Conseil des lycées d'Algérie en ce qui concerne la surcharge
des classes de 1ère année du moyen et du secondaire, la non ouverture de postes
budgétaires permettant l'allégement des horaires d'enseignement, problème qui
touche surtout l'enseignement de langue. Parmi les appréhensions, figure, également,
ce qui est qualifié par le «bricolage» concernant l'allégement du volume
horaire. Par ailleurs, le CLA réitère ses revendications liées à la
revalorisation du point indiciaire et du régime indemnitaire. Le syndicat
réitère sa revendication pour une retraite à 100% après 25 ans de service.
Au sujet des Å“uvres sociales, le CLA suggère qu'elles soient gérées au
niveau des établissements scolaires, récusant l'option qui consiste à la
création d'une commission nationale neutre même secondée par une commission qui
aura la charge de contrôler les dépenses. L'octroi d'un 13 mois aux
travailleurs est aussi une revendication du CLA qui considère que c'est le seul
moyen d'échapper aux tentations de corruption.
Dans le même ordre, ce syndicat dit s'opposer à la création de commission
UGTA-Education nationale qui aura la charge
d'évaluation des biens immobiliers des Å“uvres sociales. Toute évaluation devra
relever de la compétence du ministère des Finances, selon le syndicat.
Le conférencier a fait part en conclusion de sa disponibilité
«d'accompagner toutes actions des autres syndicats pourvu que ces
revendications nous soient communes».
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Posté Le : 11/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com