«Les appréhensions de certains cercles devraient être reconsidérées»

Réagissant à l'initiative ou la démarche du groupe des «19» personnalités nationales qui ont demandé audience au président de la République, l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (Onem) a estimé, avant-hier jeudi, que «les appréhensions de certains cercles, aussi sincères soient-ils, devraient être reconsidérées et réorientées» vers les centres de décision habilités à les prendre en charge.«Même du point de vue partisan, personne n'est mandaté pour parler au nom du peuple, mission dévolue au président de la République, à lui seul qui incarne l'unité nationale», lit-on à travers une déclaration rendue publique, avant-hier jeudi, et signée par le secrétaire national de l'Onem, le député Tayeb Mokadem, du Rassemblement national démocratique (RND). Tout Algérien digne de nom, jaloux de son algérianité, devrait, a-t-il fait observer, proposer des solutions concrètes d'amélioration du cadre de vie de ses concitoyens au lieu de verser dans la rubrique des critiques piètres pour occuper, momentanément, les devants de la scène, convaincu que «les véritables enjeux du pays sont ailleurs». «Hélas, en cette heure de confusion et de démocratie de façade, tout le monde critique tout le monde, comme si on détenait seul la vérité ou la science des consultants, au moment où la sagesse nous recommande que chacun devrait maintenir la place qui est la sienne, sans le moindre chevauchement sur les prérogatives d'autrui ou inversion des rôles», a-t-il poursuivi. Dans sa déclaration, M. Mokadem a considéré que «la démarche ou l'initiative des 19 personnalités nationales, semble être destinée beaucoup plus à un tapage médiatique qu'à la critique du mode de gestion» des institutions. «Leur perspective de rencontrer le président de la République n'est qu'un alibi fielleux envers les institutions et non par crainte d'intérêt national», relève le secrétaire national de cette Oganisation, pour qui, ce groupe, autoproclamé «personnalités nationales», ne songe ainsi nullement à l'intérêt suprême du pays et n'obéit qu'à leurs égos politiciens sans lendemains. «Au fond, ce groupe ne cherche qu'à nuire aux institutions de la République». Les intrigues et les manigances d'où qu'elles viennent n'ont jamais servi la République ou ramené l'aisance à son peuple, a encore poursuivi le secrétaire national de l'Onem. «Il nous est alors réclamé de différencier le vouloir de ceux qui veulent s'accaparer du pouvoir de ceux qui veulent bâtir un pays prospère au bénéfice des populations», a encore fait observer M. Mokadem rappelant que le «président de la République n'a point besoin de conseils de gens malintentionnés pour gérer le pays mais plutôt d'union nationale, de paix et de sérénité pour faire avancer la machine d'édification de l'Algérie».