Algérie

Les appels de détresse font exploser le standard de la Protection civile



Dans la nuit du vendredi à samedi, Sidi-Bel-Abbès a vécu une nuit d'enfer suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région.De partout, s'élevaient des appels de détresse des personnes en situation difficile soit avec l'inondation de leurs demeures et commerces, soit prises dans les flots des eaux sur les axes routiers.
Des orages, des pluies diluviennes se sont, soudainement, sans intermittence, déversés sur la capitale de la Mekerra, faisant craindre le pire face à la nature qui se déchaînait sans répit.
Ces importantes intempéries ont mis à nu la défectuosité des réseaux d'assainissement, l'obstruction des regards et des avaloirs, les nids-de-poule, les chaussées dégradées, etc. Les appels de détresse de la population ont fait exploser le standard de la Protection civile qui était débordée.?Les agents du standard, qui prenaient acte de ces SOS, se démenaient dans tous les sens pour répondre à cette détresse.
Les sapeurs-pompiers ont mobilisé tous leurs moyens matériels pour porter secours aux personnes en difficulté. Ce sont aussi des particuliers avec des véhicules (camions) qui se sont mis à la disposition de la Protection civile.
La situation devenait catastrophique car le ciel noir et les rideaux de pluie ne présageaient rien de bon. En quelques heures, la majeure partie de la ville de Sidi-Bel-Abbès s'est transformée en un océan qui charriait des eaux noires et nauséabondes des égouts qui ont vomi leur contenu car débordés.
Elles inondaient tout sur leur passage, déferlant vers les demeures et commerces de plusieurs quartiers (Bab Dhaya, Mont Plaisir, cité Serna, 400-Logements, le Rocher, cité Citroën, Filage Rih, haï Boumelik, etc.).
Bref, c'était l'apocalypse qui prenait de court les populations désemparées. Les agents de la Protection civile, qui agissaient selon la priorité des urgences, appelaient au calme et demandaient aux citoyens paniqués de se mettre avec leurs enfants en sécurité en attendant leur arrivée.
Certains quartiers inondés ont vu leurs habitants se prendre en charge.?Ces derniers ont enlevé le couvercle des regards et désobstrué les avaloirs pour permettre aux eaux de couler.
Des automobilistes pris dans les flots ont été secourus par la Protection civile. Les pompiers ont pompé sans relâche les eaux qui ont envahi les demeures et commerces, des édifices publics, etc.
Les localités de Telagh, Ras El Ma, Boukhanefis, Moulay Slissen, Sidi-Ali Benyoub, Les Amarnas, Zerouala, Sidi Hamadouche, Aïn El Berd, Sidi Brahim ont, elles aussi, connu le même sort, nécessitant l'intervention de la Protection civile pour écoper les eaux de ruissellement.
Jusque-là, la Protection civile n'a pas rendu public le nombre de ses interventions, ni le nombre de personnes secourues, ni évoqué des victimes potentielles.
Un conducteur écrasé par les roues de son tracteur
Dans l'après-midi du vendredi, un homme, R. M., âgé de 48 ans résidant dans la localité de Dlahim de la daïra de Sidi Hamadouche, a trouvé la mort sous les roues du tracteur qu'il conduisait. En effet, suite aux conditions climatiques, son tracteur s'est renversé le tuant net sur le coup.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.
A.?M.


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