LES ANTAGONISTES ONT RECOURU AUX SABRES ET AUX GOURDINS

Cela s'est passé au second jour de l'Aïd el-Adha dans le Grand-Alger. Trois violentes rixes ont fait 8 blessés et des dégâts matériels importants. La première bataille rangée a eu lieu à Souidania où 30 habitants de la nouvelle cité des 140-Logements se sont affrontés à des jeunes venus de Bab El-Oued, tous munis de sabres. Selon l'enquête menée par les gendarmes, cette rixe a causé des blessures diverses à deux personnes et des dégâts importants à trois véhicules en stationnement. Les blessés ont été évacués sur l'hôpital de Douéra. Selon la même source, les antagonistes se sont dispersés vers minuit, à l'arrivée des gendarmes de Zéralda renforcés par deux sections de sécurité et d'intervention (SSI). Le même jour, vers 21h, une autre rixe, au moyen d'armes blanches (gourdins et pierres), a mis aux prises une cinquantaine de riverains de la cité des 1 032-Logements d'Ouled-Mendil, à Douéra, avec une trentaine de jeunes venus de la cité des 1 680-Logements de Birtouta.Cette violente bagarre a également abouti à des dégâts matériels, dont le bris des pare-brises de trois véhicules en stationnement à hauteur de la première cité. Les antagonistes se sont dispersés suite à l'intervention des gendarmes d'Ouled-Mendil, également renforcés par un escadron d'intervention.Au même moment, vers 22h à Birkhadem, et suite à un différend entre les jeunes du quartier, une rixe au moyen d'armes blanches (gourdins et pierres) a opposé près d'une vingtaine d'habitants de la cité coopérative Hedjam-Mohamed, occasionnant des blessures diverses à six personnes et le bris du pare-brise d'un véhicule en stationnement. La bataille a duré près de 20 minutes et les antagonistes se sont dispersés suite à l'intervention des gendarmes de Zonka, assistés par un escadron d'intervention.Les blessés ont été évacués sur l'hôpital de Birkhadem où ils ont reçu les soins nécessaires. Des enquêtes ont été ouvertes par les gendarmes de Zonka, Douéra et Souidania pour identifier les instigateurs de ces violences qu'on croyait révolues après la mort de plusieurs jeunes dans des batailles rangées survenues en 2011 et 2012 dans les nouvelles cités de la capitale.F. B.