Les annexes d'APC non fonctionnelles

Les annexes administratives d'Ath Mendès et d'Ath Kouffi (commune de Boghni, au sud de Tizi Ouzou) ne sont plus fonctionnelles depuis plus d'une quinzaine d'années. Concernant celle d'Ath Mendès, dont la population s'élève à environ 15 000 habitants, elle avait été affectée au corps de la garde communale durant la décennie noire. Malheureusement, après le démantèlement et la dissolution de ce corps de sécurité, elle est restée fermée. "Elle a fonctionné durant plusieurs années. Sa réouverture aurait permis aux habitants de notre arch de se faire délivrer des documents administratifs sans avoir à se déplacer jusqu'à la mairie de Boghni qui est souvent débordée, notamment à la rentrée scolaire", a déploré un citoyen du village. De son côté, Belkacem Amroune, maire de Boghni, a expliqué que cela ne dépend pas de lui ni de son exécutif. "Dès notre installation à la tête de cette APC, nous avons saisi le wali de Tizi Ouzou par écrit à propos de cet édifice public indispensable dans cet important versant de notre commune. Il nous a répondu que cela dépendait du secteur militaire. Actuellement, nous attendons toujours la réponse de ce secteur parce que cette bâtisse est mise sous l'autorité de la Défense nationale.Quant aux travaux de réhabilitation, nous les prendrons en charge, pourvu que la bâtisse nous soit restituée", a-t-il confié. S'agissant de l'antenne administrative d'Ath Kouffi, l'édile communal explique qu'il n'y a, à vrai dire, aucun problème pour la récupérer parce qu'elle est occupée par une famille et qu'entre-temps leur tutelle leur a accordé deux projets de réalisation de deux autres antennes administratives dans le périmètre urbain. "Nous avons proposé de transférer ces deux opérations vers d'autres villages afin de décentraliser notre administration et faciliter la demande de documents à nos concitoyens. Seulement, cette proposition a été rejetée", a-t-il conclu.
O. Ghilès