Algérie

Les anciens élèves de l'école Souk Ahras



Max Marchandfondent leur association Ils ont tous appris à lire et à écrire dans ces classes qui, après plus d'un siècle d'existence, bravent le temps, ignorent l'ingratitude des hommes et gardent intacte l'austérité des lieux.Ils sont cadres de la nation, ingénieurs, pédagogues et autres chercheurs émérites à avoir fréquenté cette école, l'un des repères de la mémoire collective des Souk Ahrassiens. L'école Max Marchand refuse de sombrer dans la désuétude et ce sont ses propres anciens élèves, aujourd'hui sexagénaires dans leur majorité, qui le disent. «Nous considérons cet établissement scolaire comme un monument pour toute la population de Souk Ahras et nous oeuvrons à travers la création d'une association, fraîchement agréée, à préserver son capital historique mais aussi à lancer des activités culturelles et éducatives», a déclaré Kamel, son président.
Noureddine Khalfi, un membre fondateur de l'association, a carrément annoncé ce nouveau-né par des sentences sympathiques et une approche philosophique de la dialectique de l'histoire d'une nation, la nôtre en l'occurrence. Ecole principale des indigènes, ouverte le 16 octobre 1911 par Picard Jean-Baptiste Jules, elle portera le nom de ce dernier jusqu'à l'année 1963 pour adopter le nom de Max Marchand. Aouni Hamza, Zemmouri Abdelmadjid et Sellal Mohamed étaient les seuls Algériens recrutés comme enseignants à cette époque.
Les 17 autres étaient tous d'origine européenne. L'autre nouvelle vague des enseignants, celle des années 1940 et 1950, a été celle de Lakhdari Yahiaoui, l'unique chevalier des palmes académiques, primé, exclusivement, par l'administration coloniale pour ses capacités pédagogiques exceptionnelles et son savoir dans le domaine. Des prodiges, les archives de l'école en gardent les noms des Badji (Badji Mokhtar), Guenadzia, Messaâdia'La composante de ce nouveau-né est capable d'insuffler un sang neuf à un mouvement associatif frappé de torpeur, sinon transformé en cloches entre chapelles partisanes.
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