«Les anciens du FIS dissous derrière la scission '»

L'avant-goût du congrès international, qui s'est tenu le 11 mars dernier au sein de l'université de Mascara, qui a regroupé au départ quelque 500 participants et auquel 12 pays étrangers ont pris part, s'est partiellement pulvérisé après que l'Union nationale des zaouïas, sous la houlette du Docteur Challal Mahmoud, a peaufiné une réunion à la salle Emir Abdelkader sise à la station thermale de Sidi Bouhanifia.Notons que juste après la tenue du congrès national des zaouïas, des efforts ont été faits pour faire adhérer les membres de l'Union nationale des zaouïas à une allégeance pour un quatrième mandat à l'endroit du président- candidat M. Abdelaziz Bouteflika. Il faudrait, par conséquent, revenir, que disons-nous, instaurer la transparence et la rigueur. Programmée pour ce mardi, et ce, vu l'invitation placardée à la maison de la presse, l'assemblée en question a fini en queue de poisson par l'ensemble des membres de la confrérie qui ont été embarrassés par des luttes intestines au sein de l'union, version Docteur Challal. Les informations qui ont circulé au sujet de cette étrange prétendue réunion qui n'a jamais eu lieu d'ailleurs, nous apprennent que dans un endroit isolé, loin des regards indiscrets de la presse, pas moins de six adeptes de la zaouïa du bureau de wilaya de Mascara ont pris part à la signature d'un communiqué au nom de l'Union nationale des zaouïas et dûment visé par le président de cette dernière. En effet, c'est vers 17h00 en fin de soirée du mardi 17, que le président et le vice-président se sont présentés à la maison de la presse munis d'un communiqué final dans lequel il est fait mention «d'allégeance» pour un quatrième mandat du candidat-président Bouteflika, et dont le ou les signataires ont été unanimes pour attester que les assises se sont tenues à Sidi-Bouhanifia. Dans le même contexte, le président et le vice-président de l'Union des zaouïas de Mascara se sont contredits pour nous déclarer que la réunion a eu lieu sous le légendaire arbre de la «Derdara» sise à Ghriss, distante d'une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, qui a vu des tribus prêter allégeance à l'émir Abdelkader pour combattre l'invasion des troupes françaises. Questions essentielles, et malheureusement incongrues, dans un pays qui n'est toujours pas débarrassé de ses pratiques de droit despotique. Au centre de la polémique qui s'installe, des membres de l'ex-Fis ont soutenu par écrit, et via des slogans, les crimes commis sur la population durant la décennie noire, connus sur la place publique à Mascara, à des fins pré-électoralistes via des énergumènes intéressés par une patente manne financière. Notons que des anciens des groupes islamistes pullulent à travers les associations budgétivores dans la wilaya de Mascara, ainsi que d'autres personnages qui se sont infiltrés dans des zaouïas proches des pouvoirs occultes et à l'affût de la moindre opportunité, ce qui a considérablement nui à la réputation du président de la République, candidat à un quatrième mandat. Le plus lamentable dans ces citations et autres invitations de la part du premier responsable de la wilaya, qui n'a jamais porté la presse dans son coeur, c'est son obstination indéniable depuis son installation à la tête de la wilaya d'inviter uniquement une association qui ne représente qu'elle-même, qui n'a jamais convié le syndicat national des journalistes ,a l'exemple de ce qui se fait dans les autres wilayas qui se respectent, dans les cérémonies et autres visites des ministres. Un véritable tabou pro-croyance qui se déroule dans une wilaya fanatiquement peu loyale à la démocratie !