Les Amis de Skikda se repositionnent pour leur région

Dans un «appel citoyen», l’association les Amis de Skikda tente enfin, et après près de cinq années de disette, d’investir le champ d’une société civile en ruine.

L’appel se veut un ultime cri dans une Skikda mise à genoux par un mandat à inscrire dans les annales de la médiocrité.

« La désurbanisation de notre ville a atteint le seuil de l’intolérable», lit-on dans l’écrit qui rappelle que «tous les secteurs. n’ont reçu aucune action d’envergure proportionnelle aux crédits importants qui sommeillent dans les comptes, au grand dam de la population».

Allant encore plus loin, les Amis de Skikda jugent que «les retards ainsi enregistrés sont un indicateur réel de la qualité des hommes que nous avons mandatés lors des dernières élections».

Conjoncturel, l’appel ne pouvait passer à côté des prochaines élections parlementaires en interpellant «sereinement et sagement les responsables de partis» pour que, dans leurs choix, «des hommes intègres, compétents et engagés»; ils évitent toute supputation intéressée ou autre maladresse.

L’appel recommande à cet effet de mettre de côté les clivages régionalistes, les cooptations et «les atteintes à la vie privée et la dignité par la distillation de rumeurs fielleuses».

Se déclarant «extrêmement vigilants sur la qualité des listes», les Amis de Skikda se disent engagés «auprès de la société civile et les courants d’opinion» pour ne soutenir que les candidatures «remplissant les critères de compétence, d’intégrité et d’engagement, quelle que soit leur coloration politique».

Khider Ouahab