Algérie

Les amis de Louisa Hanoune exigent la libération des prisonniers politiques



Le raidissement politique du nouveau régime, qui a mis en coupe réglée le pays depuis le départ de Bouteflika, et les attaques récurrentes contre les libertés démocratiques ont scandalisé au plus haut point le comité national pour la libération de Louisa Hanoune. "Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune constate, et avec lui les millions d'Algériennes et d'Algériens, qu'au moment où le régime en place parle de dialogue, il mène une politique répressive contre tous ceux et toutes celles qui réclament son départ, jette en prison sous divers prétextes des dizaines de citoyens pour délit d'opinion, ferme médias et espaces de débat à toutes les voix qui le contrarient", a déclaré le comité dans un appel rendu public dimanche 8 septembre et signé par Zohra Drif-Bitat. Prenant acte du refus des autorités de libérer la secrétaire générale du PT, en détention provisoire depuis le 9 mai 2019, ainsi que du moudjahid Lakhdar Bouregâa, depuis le 29 juin, et d'une soixantaine de jeunes manifestants pour port de l'emblème amazigh, le comité a estimé que "la criminalisation de l'action politique et le délit d'opinion constituent une grave dérive antidémocratique et ouvrent la voie à tous les dérapages".Pour faire face à cette situation, le comité a lancé un appel à "tous les partis, syndicats, organisations des droits de l'Homme, citoyens attachés à la démocratie, à exprimer clairement et fermement l'exigence démocratique de libération de Louisa Hanoune, de Lakhdar Bouregâa et de tous les détenus d'opinion et l'arrêt immédiat de tous les actes répressifs et liberticides". Et d'insister : "À celles et à ceux qui ne se sont pas encore exprimés sur ces atteintes intolérables au multipartisme, à la liberté d'expression et de manifestation, nous disons : ?Manifestez-vous ! Agissons ensemble par tous les moyens de la démocratie car à travers l'injustice que subissent un responsable d'un parti politique, un moudjahid et des jeunes, c'est la révolution du 22 février qui est attaquée, qu'on veut faire avorter'."
Arab C.


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